L'actualité

Dans son nouveau baromètre annuel réalisé en partenariat avec l’institut de sondage IFOP, le loueur Alphabet France indique clairement que la voiture reste encore le moyen de transport privilégié par les Français.
La voiture reste le moyen de transport utilisé par les Français pour se rendre au travail
Pour la sixième année, le gestionnaire de flottes à destination des entreprises Alphabet France a publié son baromètre dédié à la question de la mobilité des actifs dans l’hexagone. Et une fois encore, c’est la voiture qui reste le moyen de transport le plus utilisé par les Français dans le cadre de leurs déplacements pendulaires, pour 75% d'entre eux, soit à peine 1% de moins qu’en 2020 et en 2021.
Pourtant, 35% des actifs ont indiqué qu’ils n’hésitent pas à utiliser des modes de déplacement doux lorsqu’ils le peuvent. Des chiffres importants donc, mais qui ne suffisent pas à détrôner la voiture comme étant le principal mode de déplacement chez les actifs français.
Les raisons derrière le succès de la voiture auprès des actifs
Si les actifs continuent de préférer la voiture à d’autres modes de déplacements malgré les différentes crises, l’important succès du télétravail et les aides mises en place notamment par les collectivités territoriales pour valoriser les modes de transport doux ne suffisent pas à prendre la place de la voiture en tant que mode de transport privilégié des actifs.
Les principales raisons derrière ce succès de la voiture viennent du fait que de nombreux actifs vivant en dehors des grandes agglomérations ont peu de choix en matière de modes de déplacements en dehors de la voiture, mais aussi l’autonomie de ce type de véhicule ainsi que la rapidité de déplacement que permet la voiture par rapport à la plupart des autres modes de déplacements, d’autant que les usagers réalisent en moyenne des trajets de 20 km, ce qui peut être long pour des modes de transport doux et qui concernent des trajets qui ne sont pas toujours couverts par les transports en commun, puisque seuls 20% des actifs utilisent ces modes de transport.

Les radars dits “de chantiers” commencent à être utilisés avec pour objectif de surveiller des portions de routes particulièrement accidentogènes, mais sans rester statiques afin de pouvoir être plus efficaces vis-à-vis des conducteurs.
Les radars de chantiers, des dispositifs mobiles et particulièrement efficaces
S’ils doivent leur nom au fait qu’ils ont été régulièrement mis en place à proximité de chantiers, les radars chantiers sont des équipements de lutte contre les excès de vitesse qui ont fait leurs preuves au fil des ans, et qui possèdent un certain nombre d’avantages majeurs aux yeux des agents des forces de l’ordre.
Ainsi, des radars de chantier sont dorénavant installés le long des voies accidentogènes, afin de renforcer la lutte contre les excès de vitesse. D’autant que l’une des spécificités des radars de chantier tient au fait que ces radars fonctionnent grâce à une batterie et qu’ils peuvent très facilement être déplacés. Ainsi, ces radars ne restent jamais longtemps au même endroit, ce qui permet de forcer les automobilistes à faire attention à leur vitesse sur l’ensemble de l’axe, et non plus seulement à l’approche du radar.
Des radars annoncés par des panneaux spécifiques
Pour aider à lutter contre les effets néfastes de la vitesse sur la route, les gestionnaires des voies de circulation installent également des panneaux de signalisation de radars, qui comprennent le symbole des radars routiers et indiquant la distance totale le long de laquelle ces conducteurs sont susceptibles de voir leur véhicule être flashé par l’un de ces radars s’ils devraient rouler à une vitesse trop importante.

Dans un de ses brevets, le constructeur automobile BMW permettra aux voitures électriques de se recharger grâce aux anfractuosités de la route.
Un système de production d’énergie grâce aux chaussées déformées
BMW vient de dévoiler un nouveau dispositif qui devrait permettre de récupérer l’énergie que génèrent les anfractuosités des voies de circulation, qu’il s’agisse de trous ou de bosses, et de renvoyer cette énergie en direction de la batterie, afin d’augmenter leur autonomie.
Le mouvement de la détente après un passage sur une bosse est transféré à un générateur relié à l’embrayage, qui produit un courant électrique qui est ensuite transmis à la batterie de traction ou à une batterie complémentaire.
Un dispositif pour augmenter l’autonomie des voitures électriques
BMW n’est pas la seule entreprise travaillant sur un dispositif offrant une récupération d’énergie pour les véhicules électriques grâce aux bosses présentes sur les voies. C’est par exemple le cas d’Audi et de sa technologie eROT.
Une autre technologie permettant aux voitures électriques de se recharger en roulant est liée au freinage régénératif, qui permet de générer de l’électricité lorsque les véhicules électriques se retrouvent dans une descente.

La Première ministre a détaillé au micro de RTL les contours de la nouvelle indemnité carburant, qui devrait concerner 10 millions de salariés.
Une aide ciblée sur les salariés devant obligatoirement prendre leur voiture pour se rendre au travail
La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé au micro de RTL, mercredi 7 décembre 2022, que l’indemnité carburant prendrait la forme d’une prime de 100 euros qui sera versée sur le compte des 10 millions de Français bénéficiant des revenus les moins élevés, c’est-à-dire se trouvant parmi les 5 premiers déciles.
D’après la Première ministre, cette nouvelle aide devrait être versée à la moitié des ménages français, et équivaut à une aide de 10 centimes par litre de carburant utilisé sur une distance de 12 000 kilomètres, la distance moyenne que parcourent les automobilistes français chaque année.
Et puisque cette aide sera personnelle, les ménages dont les deux personnes du couple possèdent une voiture chacune et qui doivent impérativement s’en servir pour se rendre sur leur lieu de travail bénéficieront chacun d’une aide de 100 euros, soit une aide de 200 euros pour l’ensemble du ménage.
Au total, cette nouvelle aide devrait coûter à l’État pas moins d’un milliard d’euros.
Une demande d'aide à réaliser en ligne
Autre spécificité de cette nouvelle aide financière annoncée par Elisabeth Borne et qui sera versée à partir de l’année prochaine, les automobilistes devront faire la demande de cette aide sur internet.
Pour pouvoir bénéficier de cette aide, les Français devront se rendre sur le site internet des impôts, entrer leur numéro fiscal ainsi que leur numéro d’immatriculation et rédiger une attestation sur l’honneur comme quoi ils utilisent leur véhicule dans le cadre de leurs trajets quotidiens pour se rendre sur leur lieu de travail. Une fois la demande faite, les conducteurs recevront les 100 euros de l’aide sur leur compte bancaire.

Alors que les voitures de la classe Crit’air 4 ne pourront bientôt plus circuler à Toulouse, certaines voitures polluantes pourront continuer à circuler, mais pour une durée extrêmement limitée.
Un pass petits rouleurs pour la ZFE de Toulouse
Dès le 1er janvier 2023, les voitures dont le niveau de pollution les classe dans la catégorie 4 des vignettes Crit’Air ne seront plus autorisées à circuler à Toulouse, puis les voitures de vignette de classe 3 en 2024.
Mais de nombreux automobilistes vivant à Toulouse ont alerté la municipalité afin de faire valoir le fait que tous les conducteurs de la métropole toulousaine n’avaient pas forcément les moyens de changer de véhicule pour une voiture éco-responsable, malgré les différentes aides à l’achat mises en place par l’État.
La ville de Toulouse actera donc par un vote, le jeudi 8 décembre 2022, la mise en place d’un pass “petits rouleurs” à destination des automobilistes qui roulent extrêmement peu et qui n’ont plus l’âge ou qui n’ont pas les moyens de changer de voiture.
Une autorisation de conduite de seulement 52 jours par an
Les automobilistes toulousains qui possèdent une voiture polluante et qui s’en servent extrêmement peu n’auront donc pas besoin de changer de voiture pour respecter les règles de la ZFE en application à Toulouse. En effet, ces automobilistes auront le droit, l’équivalent d’une fois par semaine, de prendre leur voiture afin de réaliser leurs trajets.
La mise en application de cette dérogation de 52 jours par an passera par un petit fascicule à imprimer que les usagers de la route devront apposer sur leur tableau de bord, sur le modèle de ce qui se fait actuellement en Belgique.
D’autres systèmes équivalents existent déjà en France, comme le pass “petits rouleurs” de 24 jours adopté par la ville de Strasbourg, ou bien encore avec une limite de 8 000 km par an à Montpellier.

Alors que le montant des assurances auto n’a pas connu une augmentation importante en 2022, leur tarif devrait rester particulièrement bas en 2023.
Une augmentation de l’assurance auto de seulement 3% en 2022
Le montant moyen des formules d’assurance auto a augmenté en moyenne 3% entre le mois de janvier et le mois d’octobre 2022. Une augmentation certes, mais qui reste nettement inférieure à la hausse de l’inflation, qui a atteint 6,2% durant le mois de novembre 2022.
Grâce aux différentes interventions du ministre de l’Economie Bruno le Maire, l’augmentation du tarif des formules d’assurance auto devrait suivre une courbe équivalente, de 2,5% à 3%.
De fortes tensions qui touchent le secteur de l’assurance auto
Mais ces bonnes nouvelles pour les usagers de la route cachent néanmoins un certain nombre de difficultés auxquelles sont confrontés les compagnies d’assurance auto, qui ont vu le montant des pièces automobiles grimper de 10%, ou bien encore les tarifs des réparations réalisées par les garagistes grimper de 3,5%, sans compter le milliard d’euros de dommages causés par les épisodes de grêle de la fin du mois de juin dernier, qui ont endommagés par moins de 337 000 véhicules motorisés.
Résultat, alors que les assureurs devront forcément adapter les tarifs de leurs formules d’assurance auto afin de pouvoir répondre aux nouvelles exigences du marché, ce qui pousse de plus en plus d’automobilistes à se détourner des assurances auto tous risques.

Le Sénat a déposé un amendement visant à réduire le montant de la future aide à l’achat des voitures électriques, afin de laisser le temps à la filière automobile de rattraper son retard dans ce domaine.
Une aide à l’achat des voitures électriques moins importante ?
Le Sénat vient d’adopter un amendement sur le projet du budget 2023 qui réduit de 500 millions d’euros le montant de l’aide à l’acquisition d’une voiture électrique.
La motivation à l’origine de l'adoption de cet amendement par le Sénat tient du fait que 80% des véhicules électriques qui sont vendus en France sont importés depuis l’étranger, et notamment de Chine, qui contrôle à elle seule 75% de la chaîne de production des batteries.
En réduisant le montant de l’aide à l’achat d’une voiture électrique de 500 millions d’euros, le Sénat espère donner un petit peu plus de temps à la filière automobile française afin de lui permettre de proposer plus de véhicules électriques dans les années précédentes.
Le ministre de la Transition écologique porte un avis défavorable par rapport à cet amendement
Suite à l’adoption de cet amendement, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a indiqué qu’il était défavorable à cet amendement. Pour lui, accepter l’amendement proposé par le Sénat reviendrait à dire qu’il serait possible de faire une pause dans la lutte contre le réchauffement climatique. Si le ministre comprend la volonté du Sénat de privilégier la filière automobile française, le fait de baisser les montants des aides risque de réduire le rythme de renouvellement du parc automobile et de ralentir la transition écologique.

Le Ministère des transports a annoncé que les prix des péages des autoroutes allaient augmenter de 4,75% en 2023. Les usagers empruntant régulièrement l’autoroute bénéficieront d’une ristourne plus importante que l’aide actuellement mise en place.
Une augmentation du prix des péages des autoroutes qui reste inférieure au niveau de l'inflation
Le vendredi 2 décembre 2022, le Ministère des transports a annoncé que le tarif appliqué aux péages des autoroutes françaises va augmenter de 4,75% pour les particuliers à partir du 1er février 2023.
Cette augmentation entrera en application sur les réseaux autoroutiers gérés par Vinci Autoroutes, par APRR-AREA et par Sanef SAPN. Revu chaque année, l’augmentation des tarifs sera inférieure au niveau de l’inflation, et surtout inférieure aux 7 à 8% qu'évoquait il y a quelque temps le Ministre délégué chargé des transports Clément Beaune, et qui représentait une augmentation insoutenable pour les automobilistes.
Des aides pour les véhicules électriques et les usagers réguliers
En parallèle de cette augmentation globale pour tous les particuliers, les gestionnaires d’autoroutes ont annoncé de nouvelles aides pour certaines catégories d’usagers de la route en particulier. Ainsi, les voitures électriques qui emprunteront à partir du 1er février les réseaux APRR-AREA et Sanef SAPN bénéficieront d’une réduction de 5%, ce qui se rapproche d’une annulation de hausse du tarif des autoroutes pour les voitures électriques.
Enfin, une augmentation de 30% à 40% de la ristourne destinée aux automobilistes qui réalisent au moins dix fois le même trajet aller-retour chaque mois a également été annoncée.

Le volume de véhicules électriques neufs vendu en France a encore poursuivi sa progression durant le mois de novembre, pour atteindre presque un nouveau record, malgré un volume de ventes à peine plus important que les ventes de novembre 2021.
Une mauvaise année pour les ventes de voitures en France …
Au total, ce ne sont pas moins de 1 371 008 automobiles neuves qui ont été immatriculées depuis le début de l’année 2022, soit une baisse de 8,7% par rapport aux ventes de voitures relevées en 2021. Mais les ventes de voitures neuves ont progressé de 9,8% en novembre 2022 par rapport à l’année précédente, avec 133 960 voitures vendues.
Sauf pour les ventes de voitures électriques
Si les ventes de voitures au global progressent légèrement mais restent en dessous des attentes, un type de voiture en particulier a vu ses ventes progresser : les voitures électriques.
En effet, le volume des ventes de voitures électriques, associé au volume de ventes des voitures à hydrogène, représente 15% du total des ventes de voitures neuves en France. Ce chiffre de vente atteint même les 24% en incluant les voitures hybrides rechargeables.
Une telle part de vente de voitures électriques neuves se rapproche du niveau record du mois de décembre 2021, et laisse présager un futur record pour le mois prochain, puisque la baisse annoncée de 1000 euros du bonus écologique devrait pousser un certain nombre de conducteurs intéressés par l’achat d’une voiture électrique à sauter le pas.

Le tribunal administratif de Paris a validé, le mercredi 30 novembre 2022, la décision conjointe de la mairie de Paris et du Préfet de police d’abaisser la limitation de vitesse à 30 km/h dans les rues de la capitale.
La limitation de vitesse à 30 km/h entérinée dans la capitale
Le tribunal administratif de Paris vient de trancher en faveur de la nouvelle réglementation en vigueur depuis le mois d’août 2021 dans la capitale. Ainsi, la limitation de vitesse appliquée aux véhicules motorisés restera fixée 30 km/h, le tribunal administratif de Paris expliquant dans son communiqué que pour lui, les autorités de police de la capitale n’ont pas commis d’erreur d’appréciation en faisant le choix d’abaisser la vitesse maximale à 30 km/h dans les rues de Paris.
Une décision rendant la circulation plus sécuritaire à Paris ?
Pour le tribunal administratif de Paris, la baisse des limitations de vitesse dans la capitale est justifiée par la marge d’appréciation dont disposent les autorités et par le bénéfice qui est attendu suite à la mise en œuvre de cette mesure, notamment en matière de sécurité routière à destination des piétons.
Cette décision de justice intervient dans le cadre du recours déposé par quatre associations et par près de trente particuliers, qui avaient saisi la justice juste après l’adoption de l’arrêté prévoyant cet abaissement de la limite de vitesse, le 8 juillet 2021.

Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a adopté le lundi 28 novembre au soir neuf nouvelles recommandations afin de lutter contre l’insécurité routière.
Première recommandation sur les médicaments et la conduite
Le CNSR propose de mieux former les praticiens aux conséquences liées à la prise de certains médicaments lors de la conduite et à mettre en place une meilleure communication, tout en demandant que certaines molécules parmi les plus dangereuses ne soient plus prescrites qu’en cas de nécessité.
Seconde recommandation sur la reconnaissance des blessés
Le CNSR estime que toutes les conséquences des accidents de la route doivent être connues du grand public, ce qui n’est pas toujours le cas pour les usagers blessés suite à un accident de la route.
L’institution souhaite donc une présence plus importante des blessés dans la prise en compte de leurs souffrances au niveau individuel comme au niveau sociétal, d’axer une part de la communication de la Sécurité Routière plus importante sur les blessés et de leur permettre de témoigner plus facilement auprès du grand public à des fins de sensibilisation.
Troisième recommandation sur la mobilisation des branches professionnelles sur les risques routiers
Si les risques routiers sont les premiers risques d’accidents du travail, le CNSR indique que les entreprises n’informent pas assez leurs salariés sur les risques routiers professionnels.
Le CNSR souhaite donc que des analyses poussées soient menées afin que des actions véritablement impactantes soient enfin développées pour les différents métiers de chacune des branches.
Quatrième recommandation sur les infrastructures et les usagers vulnérables
La quatrième recommandation du CNSR porte sur les risques plus importants qu’encourent les usagers de la route vulnérables face à la dégradation des aménagements routiers à cause de défauts de conception ou d’entretien. Le CNSR souhaite que les collectivités comme les prestataires de services montent en compétences sur la question des aménagements liés aux usagers vulnérables.
Cinquième recommandation sur la conduite sous influence
Le CNSR indique que la conduite sous influence reste un facteur de risque majeur pour les usagers de la route, et qu’il faut développer des méthodes de recherche et de détection de la conduite sous influence qui doivent être toujours plus rapides et efficaces.
Sixième recommandation sur les blessures psychologiques
Pour sa sixième recommandation, le CNSR souhaite que les blessures psychologiques soient mises plus en avant dans les actions de communication et qu’un meilleur accompagnement des victimes soit mis en place.
Septième recommandation sur la nécessité de développer des infrastructures urbaines permettant la mobilité de tous
Dans sa septième recommandation, le CNSR souhaite promouvoir des chartes d’aménagement de l’espace routier dont la finalité sera de permettre une meilleure cohabitation des différentes catégories d’usagers de la route, en apportant une attention toute particulière à la cohérence multimodale de l’espace public.
Huitième recommandation sur les aides à la conduite
La huitième recommandation du CNSR traite des différentes aides à la conduite installées sur les véhicules, dont le fonctionnement différent en fonction des marques peut induire les automobilistes en erreur ou bien encore impacter leur vigilance au volant.
Le CNSR souhaite donc qu’une meilleure communication soit mise en place autour des différentes aides à la conduite, afin que celles-ci soient correctement utilisées par tous les usagers de la route qui en bénéficient.
Neuvième recommandation sur l’usage du téléphone au volant
Enfin, dans sa dernière recommandation, le CNSR rappelle la dangerosité de l’usage du téléphone au volant et le fait qu’il est impliqué dans 10% des accidents corporels. Le CNSR estime qu’une information plus claire doit être délivrée pour réduire l’usage du téléphone au volant, et que des sanctions doivent être mises en place pour lutter contre les usagers de la route qui ont le plus de difficultés à ne pas toucher à leur téléphone lorsqu’ils roulent.

Alors qu’ils avaient augmenté suite à la diminution du montant de la ristourne à la pompe il y a deux semaines, les prix des carburants ont connu la semaine dernière une nouvelle baisse de prix.
Une augmentation passagère due à la baisse de la ristourne sur les carburants
La semaine dernière les usagers de la route avaient pu constater les effets de la réduction du montant de la ristourne sur les carburants sous la forme d’une augmentation moyenne de 13 centimes d’euro par litre. Si certains avaient peur que la nouvelle tendance à la hausse se précise, il semblerait en vérité que la tendance constatée depuis la seconde moitié du mois d’octobre, qui se traduit par une baisse des prix à la pompe, est bien partie pour se poursuivre encore pendant quelques semaines.
Des baisses de tarif de 2 à 4 centimes par litre
Les tarifs des carburants constatés cette semaine dans l’ensemble de l’hexagone montrent une diminution globale du montant des tarifs des carburants. Le gazole, par exemple, s’est vendu en moyenne à 1,8611 euro le litre, soit une baisse de 4,48 centimes par litre par rapport à la semaine précédente.
Même chose pour le SP-95 qui perd 2,63 centimes par litre et le E10, qui perd en moyenne 3,62 centimes d’euro par litre de carburant acheté à la pompe.