L'actualité
Les usagers de la route qui laissent leur véhicule stationné à l’extérieur en hiver le soir ont généralement la désagréable surprise de retrouver les vitres de leur voiture recouvertes de glace le lendemain matin. Pour éviter ces désagréments, des équipements existent, comme les couvertures de pare-brise.
La couverture pour pare-brise, l’équipement essentiel pour protéger sa voiture en hiver
Qui dit hiver dit souvent pare-brise à gratter le matin avant d’emprunter sa voiture. Or tous les automobilistes n’ont pas forcément ni le temps ni l’envie de gratter la glace présente sur leur pare-brise avant de prendre la route le matin.
Les conducteurs qui souhaitent gagner du temps le matin peuvent donc se fournir un équipement particulièrement utile : une couverture de pare-brise. Aussi nommés “bâche anti-givre” ou “protège pare-brise”, ces dispositifs sont des protections qui doivent être apposées sur le pare-brise depuis l’extérieur de la voiture lorsque le véhicule dort dehors. Une fois installées, les couvertures pour pare-brise permettent d’éviter le contact direct entre le pare-brise et l'air extérieur, ce qui empêche que l’humidité présente sur le pare-brise ne se transforme en glace.
Un équipement qui est aussi utile en été qu’en hiver
Si les couvertures de pare-brise sont particulièrement utiles en hiver afin d’éviter que le pare-brise des voitures qui en sont équipées ne se recouvrent de glace, elles sont également extrêmement utiles durant l’été. En effet, les couvertures de pare-brise filtrent les UV, ce qui permet de garder l’intérieur du véhicule plus frais qu’en l’absence de cet équipement.
Le nombre de radars déployés en France devrait atteindre les 4 600 dispositifs actifs en 2023, ce qui pourrait permettre de battre un record du nombre de contraventions dressées, ce qui pourrait également permettre d’augmenter le volume d’amendes dressées durant l’ensemble de l’année 2023.
2023 : future année de tous les records pour les radars ?
L’année 2023 sera d’une importance certaine pour les radars routiers, puisqu’un total de 4 600 radars seront actifs sur le réseau routier français, en plus de 1 000 cabines leurres, après que de nouveaux dispositifs aient été installés et que certains radars anciens aient été remplacés. De plus, à partir de 2023, les collectivités locales pourront installer leurs propres dispositifs radars, ce qui continuera à faire augmenter leur nombre.
Or qui dit multiplication du nombre de radars sur le réseau routier dit également augmentation du nombre d’infractions relevées, et donc d’amendes que devront régler des usagers de la route. En 2021, ce ne sont pas moins de 40 millions d’amendes qui ont été émises en France, pour des recettes atteignant en moyenne 500 millions d’euros.
Des résultats sur la mortalité routière très insatisfaisants
Si le nombre de radars n’a fait qu’augmenter au fil des années, la mortalité routière ne diminue plus, alors qu’il s’agit de la mission première des radars, qui s’inscrivent dans une vision répressive de la sécurité routière adoptée par l’État.
Cette vision a d’ailleurs été critiquée par la Cour des comptes, qui estime qu’il vaudrait mieux anticiper les manquements réalisés par les automobilistes afin de réduire les conséquences des accidents de la route grâce à des infrastructures plus sécuritaires.
Depuis le 1er janvier 2023, la remise de 10 centimes par litre de carburant a été remplacée par une aide de cent euros que les ménages les plus modestes devront demander.
La fin de la ristourne sur les carburants
Le soir du 31 décembre 2022 a pris fin la remise sur les carburants, qui avait été mise en place à partir du mois d’avril 2022 afin de faire face à la hausse des coûts des carburants. Passant de 18 centimes par litre à l’origine à 30 euros en septembre, puis 10 centimes à la mi-novembre avant de disparaître définitivement au 1er janvier 2023.
Comme lors du passage du montant de l’aide de 30 centimes à 10 centimes par litre de carburant acheté, le prix des différents carburants a connu une légère hausse de tarif après la disparition de cette ristourne.
Une nouvelle aide destinée seulement aux ménages les plus modestes
L’ancienne ristourne appliquée à la pompe et qui était destinée à tous les usagers de la route va finalement laisser la place, à la mi-janvier 2023, à une nouvelle aide qui avait été annoncée par la première ministre Elisabeth Borne le 7 décembre 2022. Cette nouvelle aide, qui se présente sous la forme d’un chèque énergie d’un montant de 100 euros, ne sera versée qu’aux ménages les plus modestes.
Pour recevoir ce nouveau chèque, les usagers de la route dont le revenu fiscal est inférieur ou égal à 14 700 euros annuels devront se rendre sur le site des impôts entre le 16 janvier et le 28 février 2023 puis indiquer leur numéro fiscal ainsi que le numéro d’immatriculation de la voiture qu’ils utilisent pour se rendre sur leur lieu de travail. Les conducteurs recevront alors ces 100 euros directement sur leur compte bancaire.
Une enquête est en cours en Amérique afin de vérifier les véhicules autonomes Cruise, développés par Generals Motors, suite à des problèmes récurrents constatés aux États-Unis.
Des voitures autonomes qui s’arrêtent brusquement et sans raison
La NHTSA, l’agence de la sécurité routière des États-Unis d’Amérique enquête sur les véhicules autonomes nommés Cruise, développés par la marque américaine General Motors. En effet, de nombreux usagers de la route ont indiqué que ces véhicules ont freiné brusquement ou se sont arrêtés sans raison alors qu'une autre voiture s’approchait rapidement de ces véhicules autonomes par l’arrière.
Une réponse automatique du véhicule autonome face au risque d’accident
D’après les différents signalements reçus par la NHTSA, les arrêts impromptus des véhicules Cruise sont une réponse apportée par le véhicule autonome suite à l’approche rapide d’un véhicule vers l’arrière de la voiture autonome.
Dans les trois cas reportés à la NHTSA, le véhicule autonome avançait sous la surveillance d’un automobiliste, et la réponse automatique apportée par le véhicule autonome a été telle face à l’avancée d’une voiture venant rapidement par l’arrière que les trois voitures autonomes ont été percutées.
Un rappel de voitures Cruise aux États-Unis
Pour éviter que des accidents de la route impliquant des voitures Cruise autonomes ne se multiplient, le constructeur automobile américain avait rappelé, dans le courant du mois de septembre dernier, 80 de ses véhicules, afin que ceux-ci apportent automatiquement une réponse différente en cas de risque d’accident de la route, de manière à les éviter au maximum, après que deux conducteurs aient été blessés suite à une collision entre une Cruise autonome et un autre véhicule.
Comme chaque année, les automobilistes seront confrontés, à partir du 1er janvier 2023, à un certain nombre de changements sur les routes. C’est donc l’occasion pour Ornikar de faire le point sur les nouveautés que rencontreront les usagers de la route dans deux semaines.
Le crédit pour l’installation d’une borne de recharge électrique à domicile rallongé
Alors que l’aide financière à l’installation d’une borne de recharge électrique au domicile des propriétaires de voitures électriques devait prendre fin le 31 décembre 2023, celui-ci sera finalement prolongé jusqu’en 2025. Cette aide est plafonnée à 300 euros, ou 75% du montant de la borne de recharge.
Une nouvelle prime pour valoriser le covoiturage
À partir du 1er janvier 2023, les automobilistes qui décident de se mettre au covoiturage pourront bénéficier d’une prime de 100 euros en justifiant de 10 trajets de covoiturage réalisé sur une faible distance, à savoir moins de 80 km.
Une baisse de 1000 euros du bonus écologique
Le bonus écologique va connaître un certain nombre de changements en 2023. Le montant du bonus écologique va passer de 6000 euros à 5000 euros pour les voitures électriques neuves coûtant moins de 47 000 euros, et de 2000 euros à 1000 euros pour les voitures coûtant de 47 000 euros à 60 000 euros. De plus, les voitures hybrides rechargeables ne seront plus éligibles à cette aide.
Par contre, les ménages les plus modestes bénéficieront d’un bonus pouvant atteindre jusqu’à 7 000 euros.
Plus de ZFE et de restrictions associées au 1er janvier
Alors que la France compte actuellement 11 zones à faibles émissions-mobilité (ZFE), leur nombre va augmenter en 2023, avec pour objectif de passer à un total de 43 ZFE en France en 2024. Il n’y a pas que le nombre de ZFE qui va évoluer, puisqu’un certain nombre de ces zones vont également devenir plus restrictives, en voyant le niveau crit’air des véhicules interdits de circulation dans certaines ZFE baisser.
Une augmentation du prix des péages
Enfin, les usagers de la route verront également le montant des péages des autoroutes augmenter à partir du mois de février 2023. Les gestionnaires des autoroutes doivent, eux aussi, répercuter sur leurs tarifs les augmentations liées à l’inflation. Les conducteurs verront donc une augmentation de 4,75% en moyenne des tarifs aux péages, avec des pics pouvant atteindre 8%.
Le député de l’Indre Nicolas Forissier propose à l'Assemblée nationale une loi qui permettra aux actifs de mobiliser leur solde CPF afin de financer l’apprentissage de la conduite de leurs enfants.
Mobiliser son CPF pour payer le permis à ses enfants
Si depuis 2017, il est possible d’utiliser le solde cumulé sur son compte personnel de formation pour passer son permis de conduire lorsque l’obtention de cet examen s’inscrit dans le développement d’un projet professionnel, le député Les Républicains de l’Indre Nicolas Forissier propose une nouvelle loi permettant d’offrir les bénéfices du CPF à ceux qui en ont le plus besoin : les jeunes.
En effet, si le CPF connaît un engouement certain depuis quelques années, ce sont les 16 à 24 ans qui ont le plus besoin de se former afin de valoriser leur profil sur le marché du travail. Nicolas Forissier propose donc que les parents qui bénéficient d’un solde CPF pourraient mobiliser ce solde afin d’aider leurs enfants afin qu’ils puissent développer leur accès à la mobilité.
Le permis de conduire, un poste de dépenses généralement important pour les familles
Alors que le prix du permis de conduire subit lui aussi les effets de l’inflation, la proposition du député de l’Indre a pour vocation de réduire le poids financier que peut représenter le coût de la formation au permis de conduire sur le budget des ménages, puisque les parents financent en moyenne à hauteur de 1 400 euros la formation de leurs enfants.
En utilisant le solde de leur compte CPF pour financer l’apprentissage de la conduite de leurs enfants, les parents récupéreront autant d’argent sur leur budget, en faisant l’impasse sur une partie du solde de leur compte de formation.
Un usager de la route toulousain dont les habitudes de conduite permettent de le classer en tant que “petit rouleur” qui a changé de voiture à cause de l’annonce de la mise en place de la ZFE demande réparation suite à la publication d’une dérogation.
Il achète une voiture propre après avoir écrit à la mairie de Toulouse
Voyant qu’une zone à faibles émissions-mobilité (ZFE) allait voir le jour à Toulouse, un usager de la route âgé de 63 ans a écrit à la mairie de Toulouse afin de savoir si une alternative allait exister ou s’il devrait se débarrasser de sa voiture diesel de 2004, jugée trop polluante. La mairie de Toulouse lui a répondu que la mise en place de la ZFE de Toulouse était une obligation européenne, raison pour laquelle le conducteur a pris un crédit à hauteur de 10 000 euros afin d’acquérir une voiture moins polluante que son ancien véhicule.
La mairie a fait volte-face au dernier moment
Or, seulement quinze jours avant l’entrée en vigueur de la ZFE toulousaine, la mairie de Toulouse a choisi de mettre en place des dérogations qui permettent aux véhicules classés Crit’air 4 de circuler pendant 52 jours par an sur l’ensemble de l’année 2023. Une dérogation qui aurait suffi au conducteur Toulousain, qui se retrouve donc lésé après qu’il ait changé de voiture car il pensait, suite à la réponse de la mairie, qu’il n’aurait plus eu la possibilité de conduire son ancienne voiture.
L’automobiliste compte donc saisir un avocat afin de vérifier quelles actions pourraient être envisagées contre la mairie de Toulouse.
Pour Akio Toyoda, le patron du constructeur automobile Toyota, la plupart des constructeurs automobiles ont des doutes quant à la capacité pour les véhicules électriques de mettre fin à eux-seuls à la dépendance aux énergies fossiles.
Un problème que les voitures électriques soient vues comme étant la seule alternative aux énergies fossiles
Dans une communication récente, le CEO de Toyota a indiqué qu’une majorité des acteurs du secteur automobile estime que l’engouement récent autour des voitures électriques ne permettra peut-être pas de répondre à l’ensemble des besoins pour mettre fin à la dépendance aux énergies fossiles, mais puisqu’il s’agit de la tendance actuelle, alors les constructeurs automobiles doivent la suivre en silence.
Pourtant, les constructeurs estiment qu’en se focalisant uniquement sur les voitures électriques alors que la réponse apportée par ces véhicules n’est pas forcément la meilleure, les risques de fermer la porte à d’autres solutions alternatives sont importants.
Une position s’inscrivant dans la suite des développements techniques de Toyota
La position de Toyota vis-à-vis des voitures électriques et de leurs potentielles limites s’inscrit notamment dans l’histoire des développements technologiques mis en œuvre par Toyota. En effet, la firme est connue pour avoir commercialisé la Toyota Prius, qui est la première voiture hybride moderne, d’abord au Japon puis dans le reste du monde.
Mais en plus de cet ADN tourné vers les véhicules hybrides, Toyota a investi beaucoup d’argent dans le développement des véhicules à hydrogène, et souhaiterait que cette solution soit également envisagée par les politiques comme alternative aux voitures électriques dans la lutte pour la fin de la dépendance aux carburants fossiles.
Le constructeur automobile Tesla vient d’annoncer que sa gigafactory berlinoise produit 3000 voitures toutes les semaines, juste après que l’usine texane de Tesla ait atteint la même capacité de production.
3000 Tesla produites chaque semaine à Berlin
Le constructeur automobile américain Tesla vient d’annoncer que l’usine de construction de voitures électriques de Berlin venait d’atteindre le jalon des 3000 voitures construites chaque semaine. Cette annonce intervient tout juste une semaine après celle de l’usine Tesla du Texas, qui avait atteint exactement le même jalon de 3000 véhicules construits chaque semaine.
Si les usines parviennent à maintenir un rythme de production hebdomadaire de 3000 véhicules, celles-ci devraient produire à terme plus de 150 000 véhicules chaque année.
Des résultats en dessous des attentes initiales de Tesla
Si les résultats obtenus par Tesla sont impressionnants, ils sont cependant assez loin des attentes originelles de Tesla. La firme d’Elon Musk espérait que ses usines seraient capables de produire 5000 véhicules par semaine d’ici à la fin de l’année 2022.
Si l’usine berlinoise ne produit actuellement que des Tesla model Y, le passage à une capacité de production de 5000 unités par semaine sera l’occasion pour le constructeur de diversifier sa production en introduisant des modèles différents.
Alors que la pluie revient sur le devant de la scène après de longs mois caractérisés par de faibles précipitations, les usagers de la route peuvent se demander à quelles sanctions ils pourraient s’exposer s’ils devaient éclabousser des piétons en circulant près d’eux.
Des comportements envers les piétons qui ne sont pas sanctionnés en France
Actuellement, aucune loi ne permet de prémunir les piétons contre les comportements tels que le fait de les éclabousser sciemment. D’autant que certains automobilistes et autres usagers de la route n’hésitent pas à se déporter de manière à prendre correctement les flaques d’eau afin de tremper le plus possible leurs pauvres victimes.
Des comportements indélicats qui peuvent amuser les conducteurs qui en sont à l’origine, mais qui ne sont généralement pas au goût des piétons.
Des exemples de verbalisation chez certains voisins européens
Si les piétons et autres usagers de la route vulnérables circulant en France ne sont pas à l’abri d’être les victimes d’éclaboussures intentionnelles, ce n’est pas le cas pour les piétons évoluant dans certains pays voisins de l’hexagone.
C’est le cas de l’Espagne par exemple. En effet, le code de la route adopté de l’autre côté des Pyrénées indique dans son article 2 que les usagers de la route ne doivent pas causer d’inconvénients inutiles aux personnes. Or éclabousser sciemment un piéton qui circule à proximité d’une flaque d’eau entre très clairement dans la catégorie des inconvénients inutiles. Les automobilistes espagnols qui seraient pris à éclabousser des piétons reçoivent une amende dont le montant peut atteindre jusqu’à 100 euros.
Mais c’est de l’autre côté de la Manche que les amendes les plus importantes ont été observées. En effet, si des usagers de la route anglais sont pris à éclabousser des piétons en roulant dans des flaques d’eau, ceux-ci se verront remettre une amende d’une centaine de livres, qu’ils devront régler immédiatement. S’ils refusent de payer, l’affaire sera alors jugée au tribunal et l’automobiliste pourra voir son amende grimper jusqu’à 5 000 livres, soit plus de 5 500 euros.
Les prix des carburants à la pompe continuent de diminuer malgré la fin annoncée des aides à la pompe. Mais jusqu’à quand les montants des carburants vont-ils diminuer ?
Des carburants dont le coût d’achat continue de baisser
Alors que le prix des différents carburants était très important à la pompe durant les derniers mois, ceux-ci ne font que baisser depuis la diminution des aides, qui a eu lieu à la mi-novembre 2022. Au 16 décembre 2022, le coût d’un litre de diesel revenait à 1,74 euro le litre, soit 6 centimes de moins que le tarif qui était en vigueur il y a un mois, mais surtout une différence de 40 centimes de moins que lors du pic, qui a été enregistré durant le mois de juin dernier, alors que le tarif moyen du litre de gazole était de 2,13 euros le litre de carburant.
Une baisse de tarif bienvenu mais qui ne devrait pas durer
Si les automobilistes sont les premiers à profiter de la baisse du tarif des carburants, et notamment du diesel, les conducteurs de véhicules motorisés doivent en profiter car il n'est pas certain que cette situation soit amenée à perdurer dans les mois à venir.
En effet, certains signaux, comme par exemple le retour de l’activité économique en Chine ou l’évolution du conflit ukrainien ainsi que la fin des différentes ristournes à la pompe, remplacées par une aide de 100 euros pour les usagers de la route roulant beaucoup mais appartenant à la frange la moins aisée des salariés français, montrent que les prix des carburants à la pompe devraient malheureusement retrouver une tendance à la hausse d’ici quelques mois.
Si l’Europe a adopté un plan ambitieux de passage au 100% électrique en Europe à partir de l’année 2035, certains pays européens souhaitent revoir cet objectif, qui pourrait handicaper très fortement leur marché des automobiles neuves.
Le tout électrique restera-t-il prévu pour 2035 ?
Si l’Europe a déjà adopté le passage du tout électrique pour les voitures neuves en 2035, certains pays ne semblent pas être parfaitement en phase avec cette décision. C’est notamment le cas de la France, qui désirait que soit mise en place une clause de revoyure à l’horizon 2026, afin de laisser aux constructeurs automobiles plus de temps pour s’adapter aux contraintes spécifiques liées à la fabrication de voitures électriques.
Mais la France n’est pas le seul pays à remettre en cause, de façon plus ou moins assumée, cet objectif de passage au tout électrique du marché automobile neuf en Europe, puisque l’Italie remet elle aussi en cause cet objectif.
L’Italie a des doutes concernant le passage de l’Europe au tout électrique
L’Italie a, elle aussi, émis des doutes quant à la faisabilité de l’objectif d’un passage au 100% électrique en Europe. Si c’est grâce à ce pays que l’amendement Ferrari, qui autorisera la commercialisation de voitures thermiques neuves produites à moins de 1000 exemplaires par an en 2035, l’Italie a également peur pour son marché automobile intérieur, qui, contrairement au reste de l’Europe, n’a pas retrouvé la croissance.
Mattéo Salvini, le ministre des Transports italien, indique même que cette situation pourrait entraîner des milliers de licenciements chez les constructeurs automobiles européens, et provoquer ainsi une menace sociale importante en Europe.