L'actualité

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Deux prises de bornes de recharge electrique
Amaury Le Scornet
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2021

Le gouvernement va débloquer une enveloppe de 100 millions d’euros afin d’aider les entreprises souhaitant développer des stations de recharge. Les modalités associées à cette aide au financement ont été précisées dans différents décrets publiés récemment au journal officiel.

Une enveloppe de 100 millions débloquée afin de financer l'installation de bornes de rechargement électrique sur les aires de service

Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a annoncé le déploiement de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans pas moins de 440 aires d’autoroutes ou de voies rapides au plus tard le 31 décembre 2022. Ce déploiement sera soutenu grâce à une enveloppe de 100 millions d’euros, qui seront reversés aux entreprises installant des bornes de rechargement pour les voitures électriques ou celles assumant leur installation ainsi que leur fonctionnement sur les différentes aires de service concernées.

La participation au financement remise par l’État se fera à hauteur de 30 à 40% du tarif total de la station de rechargement en fonction des différentes situations. De plus, cette offre sera cumulable avec la prise en charge à 75% des coûts mobilisés par le raccordement au réseau électrique, comme cela est prévu par la loi Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).

Environ 100 000 bornes de rechargement attendues pour la fin de l’année 2021

Si à l’heure actuelle, seules 140 des 440 aires de service présentes en France sont équipées de bornes de recharge électriques, l’objectif du gouvernement est d’équiper l’ensemble des aires de service d’au moins 4 bornes de recharge pour les véhicules électriques, dont deux bornes permettant un rechargement rapide en moins de 20 minutes.

Un futur programme devrait également voir le jour afin de permettre le déploiement de bornes de recharge électriques, cette fois-ci à destination des poids lourds électriques.

Finalement, le nombre de bornes de rechargement disponibles sur le réseau routier français devrait atteindre les 100 000 points de rechargement à destination du public avant la fin de l’année 2021.

Le principal objectif associé à la mise en place de ces futures aides financières est lié au besoin de soutenir le déploiement des voitures électriques, dont le nombre croît depuis quelques années, et qui nécessiteront une base de station de rechargement plus importante afin que chaque usager conduisant une voiture électrique puisse circuler sans devoir attendre trop longtemps qu’une borne se libère.

Motard dans le rétroviseur d'un automobiliste
Léa Doumerc
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2021

Suite à la fin de l’expérimentation interfile le 31 janvier, les motards s’insurgent : cette pratique, ancrée dans la conduite de tous les deux-roues, est très difficilement supprimable des habitudes. Depuis 2016, la circulation interfile était autorisée, sous réserve du respect d’un certain nombre de règles. Le bilan de cette expérimentation n’a pas été très concluant et a révélé un certain nombre d’accidents probablement dû à la circulation interfile. Pour protester contre cette nouvelle réglementation, près de 15 000 motards ont manifesté le samedi 20 janvier dans plusieurs villes de France. Le ministère de l’intérieur a recensé près de 6 000 motards à Paris et 1 300 à Paris. 

La FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) guide le mouvement et appelle à la manifestation afin de permettre la légalisation de la circulation interfile ainsi qu’à son encadrement. Une sensibilisation des autres usagers face aux deux-roues pourrait aider à fluidifier la circulation et à prévenir certains dangers, comme le fait d’oublier de regarder dans ses angles morts  et de risquer la collision avec une moto ou un scooter, qui ne sont parfois pas visibles dans les rétroviseurs.

Pièces automobiles et mécaniques
Léa Doumerc
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2021

En pleine crise des gilets jaunes, le gouvernement avait promis une ouverture à la concurrence concernant la vente de pièces détachées pour les réparations automobiles. Le refus de cette proposition par le Conseil Constitutionnel a provoqué une hausse des prix des réparations.

Définition Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel est composé de neuf membres choisis par le Président de la République, pour neuf années consécutives. Il sert à contrôler l’élaboration de certaines lois ou engagements après demande du Conseil d’Etat ou de la Cour de cassation.

Vers une libéralisation du marché des pièces détachées ? 

Les principaux éléments extérieurs des voitures comme les phares, les rétroviseurs et la carrosserie, sont protégés par des droits de propriété intellectuelle : cela signifie que si vous avez besoin de changer une pièce de votre carrosserie sur votre véhicule Peugeot, le garagiste est obligé de s’approvisionner chez Peugeot. Il n’y a donc aucune concurrence, ce qui permet aux fabricants automobiles de faire grimper leurs prix à peu près comme cela leur chante, c’est-à-dire parfois de manière quelque peu excessive. 

En 2019, l’inflation du prix des pièces détachées était d’environ 4%, tout comme l’année 2018. Des prix qui ne cessent d’augmenter et qui ont des répercussions directes sur le coût des réparations chez le garagiste. L’ouverture de ce marché à de multiples concurrents permettrait de redonner du pouvoir d’achat aux automobilistes, voire même d’économiser près de 17% de dépenses, selon le délégué général de la Fédération de la distribution automobile Mathieu Séguran (Feda). Cela obligerait les vendeurs de pièces détachées à ajuster leurs prix. La France est l’un des rares pays d’Europe à appliquer un monopole dans ce secteur.

L’utilisation de pièces de seconde main serait un pas en avant vers l’économie collaborative. Depuis 2017, il est possible d’utiliser des pièces détachées déjà utilisées au préalable. La loi oblige d’ailleurs les garagistes à prévenir les automobilistes de cette possibilité, mais cette pratique est peu appliquée car méconnue par beaucoup de professionnels et aussi de clients. Une sensibilisation est donc nécessaire.

Des prix forts liés aux caractéristiques techniques

Afin de justifier de tels tarifs, les constructeurs automobiles expliquent que les pièces détachées des véhicules sont de plus en plus techniques et nécessitent des systèmes complexes liés aux nouvelles technologies. Un rétroviseur en 2021 inclut des voyants, des capteurs et tout un système électrique pointu. Il y a quelques années, un rétroviseur était simplement composé d’une glace et d’un pivot. A cela s’ajoute le prix de la main d'œuvre, des matières premières, de la diversité des modèles demandés par les consommateurs...

Bouchons devant un péage d'autoroute
Léa Doumerc
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Bison Futé, l’organisme de prévision de trafic français, prévoit une vigilance orange sur tous les points de départs français pour le 20 février. Ce samedi concerne effectivement toutes les zones scolaires : la zone B commence ses vacances, la zone A les termine et la C les continue. 

L'importance de bien se préparer avant un long trajet

L’année dernière à la même période, la circulation était en vigilance rouge : cette année, étonnamment, le contexte sanitaire ne semble pas empêcher les français de se déplacer et de partir en vacances malgré les nombreuses restrictions. 

Malgré le fait que les stations de ski n’aient pas ouvert leurs remontées mécaniques, la fréquentation en montagne reste élevée, notamment sur les autoroutes des Alpes et des Pyrénées. Afin d’éviter les embouteillages, il est préférable de quitter l’Ile-de-France vendredi matin, ou la circulation va se densifier dès l’après-midi et bien avant 18 heures à cause du couvre-feu notamment sur l’autoroute A13 entre Paris et Rouen ainsi que l’autoroute A6 entre Paris et Beaune. Si votre emploi du temps vous oblige à partir samedi, il serait judicieux de vous échapper de l'Île-de-France avant 10 heures du matin. 

L’autoroute A6 entre Paris et Lyon est à éviter entre 9 et 13 heures, tout comme l’A43 entre Lyon et Chambéry. Concernant l’est, le tronçon de l’A4 proche de Strasbourg risque d’être congestionné de 11 heures à 17 heures. Les grandes métropoles comme Nantes, Toulouse et Bordeaux prévoient une très forte densité de circulation en fin de matinée.

Voiture rouge garée sur un trottoire
Léa Doumerc
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Les piétons et les cyclistes franciliens se déchaînent sur Twitter depuis le mois de janvier avec le hashtag #GCUM dont les initiales signifient “garé comme une merde”. En postant des photos des véhicules en infraction, ils dénoncent le stationnement sauvage et abusif de certains conducteurs. 

Définition stationnement

Le stationnement, qui est à différencier de l’arrêt correspondant à une immobilisation momentanée, répond à certaines règles bien précises. On stationne un véhicule à droite, dans le sens de la marche, le long du trottoir. Il est interdit de stationner un véhicule à gauche et il est autorisé de stationner dans les parkings ou sur des places prévues à cet effet. Le non-respect de ces règles peut déranger les autres usagers et notamment être dangereux.

Le stationnement sauvage est dérangeant et surtout dangereux

Le comportement abusif et irrespectueux des automobilistes d’Ile-de-France met en rogne les piétons et les cyclistes, qui n’en peuvent plus de voir des motos sur les trottoirs, des voitures sur les pistes cyclables ou encore des voies obstruées par des véhicules mal garés. Les usagers non motorisés ont donc décidé d’afficher les fautifs sur Twitter à l’aide du charmant hashtag #GCUM (garé comme une merde). Un slogan provoquant mais justifié selon eux. Ces stationnements sont dérangeants car ils gênent la circulation des piétons et des vélos sur les voies qui leurs sont attribuées comme les trottoirs ou les pistes cyclables. 

En conséquence, ils sont contraints de circuler sur la route, ce qui est très dangereux et perturbe la circulation. Le risque d’accident est plus élevé, notamment à proximité des écoles lorsque les enfants marchent sur la chaussée sans forcément regarder autour d’eux. Idem pour les parents avec des poussettes, pour qui descendre sur la route se révèle dangereux et compliqué.

Les usagers vulnérables souhaitent des sanctions appropriés

Ce que les piétons et les cyclistes souhaitent, ce sont des sanctions pour les véhicules usant du stationnement sauvage afin d’éviter qu’ils recommencent éternellement. Mal garer son véhicule c’est courir le risque d’écoper entre 35 et 135 euros d’amende, une sanction qui ne semble pas décourager les conducteurs.

L’association 60 millions de piétons se charge de relayer et mettre en lumière les plaintes des usagers, afin de faire entendre leurs protestations. Le but, selon le porte-parole de l’association Jean-Paul Lechevalier, c’est de faire comprendre aux automobilistes qu’ils n’ont pas tous les droits : la chaussée et les trottoirs doivent se partager avec les piétons et les cyclistes dans les règles établies par le Code de la route.

Pour répondre à ces problèmes de stationnement qui existent depuis plusieurs années, les autorités et les mairies ont mis en place des potelets : ce sont des obstacles visant à protéger les trottoirs pour éviter que d’autres véhicules viennent se garer. Malheureusement, ces dispositifs n’empêchent pas les motos ou les scooters de s’y insérer. Petit à petit, les villes développent plus de zones piétonnes et élargissent leurs trottoirs. L’idéal serait de construire des zones de parking spéciales pour les deux-roues motorisés, qui ont beaucoup de succès en ville. 

Accident impliquant une voiture et une moto
Amaury Le Scornet
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2021

La préfecture de la Loire-Atlantique a mis en œuvre une action inédite en proposant une opération de financement aux motards habitués à ses routes en leur proposant une offre d’achat groupé pour un dispositif aussi efficace qu’onéreux : l’airbag moto.

Qu’est-ce qu’un airbag moto ?

L’airbag moto est un dispositif de sécurité que les conducteurs de deux-roues motorisés doivent porter directement sur eux, à la manière d’un gilet, et qui déclenche le gonflage d’un coussin de sécurité suite à un sinistre.

Les airbags moto peuvent fonctionner de trois façons : soit filaire (grâce à un câble lié à la moto), soit radio-commandé (grâce à des capteurs installés sur le deux-roues motorisé), soit enfin par un système entièrement autonome.

La préfecture de Loire-Atlantique fait la promotion des airbags pour motards, notamment grâce à une aide au financement

Si la préfecture de Loire-Atlantique tient à l’ensemble des usagers de la route circulant sur son réseau routier, les motards sont tout particulièrement vulnérables quant aux blessures qui pourraient survenir suite à une collision. C’est pour cette raison qu’un certain nombre d’équipements de sécurité, comme le port du casque ou de gants homologués a été rendu obligatoire pour tous les usagers circulant sur un deux-roues motorisé.

Mais d’autres équipements de protection existent afin de protéger toujours plus ces usagers, comme les airbags pour moto. Cependant, ces équipements spécifiques s’avèrent généralement onéreux, ce qui peut représenter un frein à l’achat pour bon nombre de conducteurs de deux-roues motorisés.

La préfecture de la Loire-Atlantique a donc eu l’idée d’organiser une opération unique d’achat groupé afin de faire profiter à l’ensemble des conducteurs de deux-roues motorisés qui le souhaitent d’acquérir à moindres frais un airbag moto, puisque cet équipement était proposé aux usagers à 280 euros au lieu des 550 euros habituels. Cette opération, qui a eu lieu les 12 et 13 décembre 2020, a été accueillie extrêmement positivement par les usagers, qui ont été nombreux à remercier la préfecture suite à cette initiative.

Les chiffres de l’accidentalité routière des motards en 2020

Les conducteurs de deux-roues motorisés, qu’il s’agisse de motards ou de motocyclistes, sont nettement plus vulnérables face aux accidents de la route que les conducteurs circulant dans des véhicules recouverts d’une carrosserie solide. C’est pour cette raison notamment que si les conducteurs de deux-roues motorisés ne représentent que 2% des conducteurs présents sur les routes, ils représentent chaque année en moyenne 20% des décès sur les routes. En 2020, pas moins de 577 conducteurs de deux-roues motorisés (98 cyclomotoristes et 479 motocyclistes) ont perdu la vie sur l’ensemble des routes de France, ce qui explique pourquoi de nombreuses administrations comme la Préfecture de Loire-Atlantique réalisent régulièrement des actions de prévention et de sensibilisation liées à la conduite des deux-roues motorisés.

Programme de stage de sensibilisation à la sécurité routière
Léa Doumerc
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2021

Du 17 au 21 mai 2021 auront lieu les journées de la sécurité routière au travail. Les entreprises participantes s’engagent à organiser à leur rythme et à leur convenance des ateliers de sensibilisation à la sécurité routière, aidés par des supports fournis directement sur le site de la sécurité routière. Le but est d’informer et sensibiliser les usagers des risques de la route afin de réduire le nombre d’accidents.

Les modalités de participation

La première cause de mortalité dans le cadre du travail est liée aux accidents de la route. Les journées de la sécurité routière visent à sensibiliser les employeurs et les salariés à propos de cette culture routière primordiale. Des collectivités territoriales aux grandes entreprises en passant par les PME, toutes les entreprises sont les bienvenues et peuvent organiser à leur rythme ces journées de formation. La participation est libre et ne requiert aucune obligation, les employeurs sont libres d’établir le format qu’ils souhaitent afin de l’adapter au mieux au mode de fonctionnement de l’entreprise et des employés. La meilleure façon d’intéresser les salariés est sûrement de les faire participer de manière ludique et sous forme d’échanges, plus stimulants que des présentations à rallonge. 

Le rôle de la sécurité routière est justement de fournir les ressources nécessaires à l’élaboration du programme de chaque entreprise afin de les aider à construire un parcours intéressant et d’aller au bout de leurs idées s' ils veulent créer des tests, des ateliers pratiques ou encore des simulations.

Les programmes et ressources proposés

La sécurité routière à donc mis au point de nombreuses ressources ainsi que plusieurs programmes pour accompagner les employeurs dans l’organisation de leurs journées dédiées à la sécurité routière.

3 programmes dématérialisés 

Afin de répondre au contexte sanitaire, l’organisation de la sécurité routière à élaboré 3 programmes auxquels les entreprises peuvent s’abonner pour en faire bénéficier leurs employés.

  • Programme 1 : Semaine de sensibilisation par mail sur différentes thématiques comme le téléphone au volant, les risques des stupéfiants ou encore les distances de sécurité.
  • Programme 2 : Une demie journée d’échanges en visioconférence avec des quiz et l’apprentissage des notions essentielles du code de la route et de la sécurité routière.
  • Programme 3 : “Une pause connectée” avec le visionnage d’un film et une discussion portant sur ses expériences personnelles.

Une conférence en ligne

Une conférence en ligne est organisée par Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, pour ouvrir les journées dédiées à la sécurité routière. Le thème de cette web conférence porte sur “Vivre, ensemble, dans l’espace public de la route”. Une approche originale et intéressante pour s’intéresser aux dangers routiers.

Les ressources à télécharger

  • Sont disponibles les slogans de la campagne de prévention routière en lien avec le travail. Les 9 accroches soulignent le fait qu’il vaut mieux arriver en retard que ne jamais arriver.
  • Des supports d’animation en tout genre pour étoffer les données des présentations concernant les risques routiers.
  • Des outils de communication pour les entreprises à faibles moyens.
  • La mise en place d’une newsletter sur une semaine, traitant de différentes thématiques.
  • Des tests interactifs à partager aux salariés

Partage des initiatives

Les entreprises participant à ces journées peuvent ensuite décider de partager leurs initiatives et les actions proposées sur le site de la sécurité routière afin de valoriser l’engagement de leur entreprise et inspirer les autres à faire de même.

Prise de borne de recharge pour voitures electriques
Amaury Le Scornet
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2021

Si de nombreux usagers de la route peuvent encore hésiter face à l’éventualité d’acheter une voiture électrique, rebutés par la durée de rechargement actuellement associée à ce type de voiture, tout cela pourrait bientôt changer. En effet, deux ingénieurs américains ont mis au point un type de batterie capable non seulement de se recharger en seulement 10 minutes, et qui ne poserait pas de problème spécifique aux industriels dans le cadre de sa fabrication.

La batterie des voitures électriques du futur inventée par deux ingénieurs américains

Chao-Yang Wang et William E. Diefender, deux ingénieurs de l’Université de Penn State en Pennsylvanie ont publié dans la revue Nature Energy les résultats de leurs recherches, et notamment de la manière dont ils vont révolutionner la capacité dont les batteries des voitures électriques vont pouvoir se recharger plus rapidement en montant de température.

Les deux chercheurs expliquent que, grâce à leur procédé mêlant une batterie au lithium avec du fer et du phosphate, leurs accumulateurs peuvent monter rapidement à 60°C durant les phases de charge et de décharge de la batterie, tout en baissant rapidement de température lorsqu’ils sont à l’arrêt.

Les deux ingénieurs estiment qu’à l’avenir, cette découverte devrait permettre de fabriquer des batteries permettant aux voitures électriques de bénéficier d’une autonomie de 400 km, tout en pouvant être rechargées en un temps record de 10 minutes.

De nombreux autres avantages liés à cette découverte

Si l’avenir de ce nouveau type de batterie devrait s’avérer très prometteur, c’est notamment en raison des nombreux avantages que pourraient représenter ces batteries pour les constructeurs automobiles. Toujours d’après les conclusions de Wang et de Diefender, la fabrication de ces accumulateurs repose sur des technologies actuelles et ne nécessite pas d’utiliser de matériaux rares ou spécialement onéreux. Le coût de fabrication de ces batteries serait relativement abordable, et permettrait aux industriels de créer des accumulateurs plus compacts, moins lourds et parfaitement compatibles avec une production de masse, d’autant que la durée de vie de leurs batteries est estimée à 2 voire 3 millions de kilomètres.

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Léa Doumerc
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2021

Grâce à un nouvel outil, la DSR (Délégation à la sécurité routière) peut analyser le trafic routier et déterminer sur quelles portions de route les conducteurs vont trop vite. Les préfectures et les directions départementales veulent exploiter ces informations en implantant des radars aux endroits repérés. 

L’exploitation des données de circulation cartographiées par une filiale de Michelin

En 2017, un appel d’offre est lancé pour acquérir les données du trafic routier. Il a été remporté par Michelin Travel Partner, une filiale de l’entreprise Michelin. Le but est de créer une carte répertoriant les vitesses moyennes des véhicules sur chaque route française. 

Grâce à ces données, il va être très facile de déterminer quelles sont les routes ou la vitesse est le moins respectée : les préfectures et les directions départementales veulent exploiter les informations de façon à positionner des radars aux endroits où la probabilité de flash est la plus forte. Le but initial de ce projet était d’analyser les données routières afin d’observer l’accidentalité et étudier les comportements pour améliorer les statistiques de la sécurité routière. La finalité en est maintenant tout autre. Les voitures radar, nouveau dispositif géré par des sociétés privées, seront elles aussi invitées à privilégier ces zones pour circuler, afin de surveiller les usagers. Près de 200 de ces véhicules circuleront sur les routes françaises d’ici la fin de l’année 2021.

Concession automobile
Léa Doumerc
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2021

Le CNPA a mené une enquête afin de voir si le plan de relance du secteur automobile proposé par le président Macron le 26 mai 2020 a porté ses fruits. Malgré les différentes actions mises en place, le contexte sanitaire complique le quotidien des professionnels de l’automobile dont le moral n’est pas au beau fixe, expliquent Francis Bartholomé et Xavier Horent le mercredi 17 février, lors d’une conférence de presse en ligne.

Définition CNPA

Créé en 1902, le Conseil National des Professions de l’Automobile ou CNPA a pour but de de représenter et défendre les professionnels de l’automobile en France. C’est un syndicat d'employeurs qui englobe les métiers de la mobilité, les entreprises de distribution et les services de l’automobile.

Une fréquentation en baisse à cause du contexte sanitaire

Malgré un plan de relance qui semble avoir plutôt bien fonctionné au niveau des actions mises en place, le moral des chefs d’entreprises du secteur automobile semble en berne selon le CNPA, notamment à cause d’une baisse de fréquentation dans les concessions et autres magasins automobiles. La principale cause : le couvre-feu, qui restreint les déplacements et provoque une baisse d’affluence dans les lieux de vente de voiture ou autres infrastructures dédiées aux services automobiles, notamment dans le domaine de la réparation automobile, c’est-à-dire les garages. 

Francis Bartholomé (président) et Xavier Horent (délégué) du CNPA ont indiqué lors de la conférence que la baisse de fréquentation dans les points de vente automobile est de 50% et de 15% sur la partie réparation. Cette baisse est comparée aux chiffres de l’année 2020 à la même période. Suite à ces chiffres inquiétants, le CNPA demande une adaptation de la mesure du couvre-feu.

L’enquête du CNPA, portant sur le moral de ses collaborateurs, indique que le moral est en baisse sur tout le secteur automobile. Presque un quart des entreprises de services ont dû se séparer de certains de leurs salariés au cours de l’année 2020 et seulement 7%  des participants à l’enquête menée par l’organisation déclarent avoir réalisé des embauches cette même année. Les statistiques révèlent aussi que presque 75% des professionnels du secteur automobile ne sont pas rassurés et sont inquiets face à ce contexte économique et sanitaire instable.

En réponse à cette vague de mal-être, IRP-Auto, l’entreprise de la protection sociale des professionnels de l’automobile, a mis en place un accompagnement adapté aux salariés et chefs d’entreprises. Le dispositif apporte une aide morale et psychologique permettant de faire face à ces temps difficiles. Beaucoup de ces entreprises ont bénéficié du PGE (Prêt Garanti par l’Etat pour faire face à la crise sanitaire) mais la question qui se pose maintenant, c’est comment faire pour le rembourser ? Le secteur espère donc un prolongement des aides pour l’année 2021. L’enquête menée par le CNPA a aussi fait ressortir un point positif : l’intérêt des étudiants pour le secteur automobile semble être en hausse notamment après le franc succès de la formation en apprentissage lors de la semaine des services de l’automobile. Un événement qui semble être prometteur pour la reprise de l’activité.

Rappel et bilan du plan de relance

Le plan de relance, présenté en mai par le président Macron et mis en place en juin 2020, visait à relancer le secteur automobile déjà en baisse depuis l’année 2019, bien avant la crise sanitaire. L’épidémie a porté le coup fatal en provoquant un arrêt brutal du fonctionnement et du développement de la filière. 

Le plan de relance du secteur comportait plusieurs actions :

  • L’augmentation du bonus écologique afin d’encourager les gens à acheter des voitures 100% électriques ou hybrides rechargeables.
  • Une prime à la conversion exceptionnelle incitant à acheter un véhicule essence ou diesel dernière génération. Le montant de la prime peut varier selon les caractéristiques polluantes du véhicule.
  • Une avance de 600 millions d’euros de la part de l’Etat français pour aider chaque entreprise du secteur, notamment aux entreprises sous-traitantes. Le but : moderniser, consolider et innover.

En contrepartie de toutes ces aides, le secteur s’est engagé sur plusieurs points, notamment le fait de privilégier la production des véhicules sur des sites français. Les résultats de ce plan de relance sont positifs, il s’avère que les actions menées ont bien fonctionné. 

Néanmoins, le CNPA souligne le fait que sa conception verticale empêche le bénéfice d’un soutien opérationnel, notamment concernant les enjeux des transitions écologiques et numériques. Le but, expliquer et sensibiliser les collaborateurs du secteur aux impacts et retombés du plan de relance, pour provoquer une compréhension et de ce fait un meilleur investissement de la part de professionnels. Les TPE et les PME sont quant à elles en difficulté notoire : depuis la crise sanitaire, un grand nombre d’entre elles ont vu leur activité chuter de 95%.

Deux prises de bornes de recharge electrique
Léa Doumerc
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2021

L’Avere-France, l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique, a placé la barre très haut avec un objectif d’installation de 100 000 bornes de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin de l’année 2021. Le but, générer des infrastructures suffisantes pour le parc automobile électrique en plein essor.

Définition voiture électrique

Les voitures électriques sont des véhicules qui fonctionnent avec une batterie et un moteur électrique. Elles doivent être rechargées avec une prise fixe ou via un plot spécifique. Il s’agit des véhicules les moins polluants du marché, mais leur faible autonomie ne permet pas encore de réaliser de longs trajets sans recharge en cours de route.

Les objectifs du programme CEE ADVENIR

L’objectif principal de l’association de l’Avere-France, c’est d’accélérer la qualité et la densité du réseau de recharge français en multipliant l’installation de bornes sur le territoire. Le but : atteindre le chiffre de 100 000 points de recharge avant la fin de l’année 2021 pour répondre aux besoins des véhicules hybrides et électriques en circulation sur le territoire français.

Sur l’ensemble des bornes de recharge existantes en France, il faut savoir que seulement 7% sont ouvertes au public. Les entreprises et les particuliers se partagent le reste. Le déploiement des infrastructures a déjà augmenté de 8% depuis le mois de novembre 2020, mais cette vitesse de développement ne sera pas suffisante pour atteindre le chiffre des 100 000 points de recharge voulus. Au mois de février 2021, 31 206 points de recharge sont disponibles en France métropolitaine contre moins de 30 000 avant le mois de novembre 2020.

Cécile Goubet, la Déléguée générale de l’Avere-France, explique que de nombreux projets de développement ont été bloqués par la crise sanitaire mais que l’année 2021 doit être propice à mobiliser tous les acteurs du secteur de la mobilité électrique afin de multiplier les points de recharge tout en primant sur la qualité du réseau. 

Une maintenance régulière des bornes est indispensable afin de générer un service satisfaisant aux utilisateurs. De plus, la localisation des bornes est très importante et doit être pensée avec minutie. Le programme CEE ADVENIR est déjà en place depuis 4 ans et a permis l’installation de 24 000 nouvelles bornes de recharge sur les voies publiques mais aussi dans des entreprises et des copropriétés. 

D’ici 2023, sa date de reconduction, une enveloppe de 100 millions d’euros sera utilisée afin de financer plus de 45 000 points de recharge. Il faut savoir que selon la puissance de recharge de la borne, les coûts sont différents, pouvant varier de 2000 à 10 000 euros.

L’évolution du secteur électrique depuis 2010

Presque 350 000 véhicules électriques ont été vendus depuis 2010. Avec 31 206 bornes disponibles, cela représente environ 1 point de recharge pour 11 véhicules électriques. Si on comptabilise les véhicules hybrides, cela fait 1 point de recharge pour 14 véhicules. Le département de Paris est le plus équipé en bornes avec 1931 points  de recharge. Le Nord (59) et les Bouches-du-Rhône (13) en ont respectivement 1060 et 799. 

Même si le nombre d’infrastructures est supposé être relatif au nombre d’habitants et surtout de véhicules électriques, ce n’est pas toujours le cas. Les départements bénéficiant du meilleur ratio sont les Hautes-Alpes (05), les Ardennes (08) et la Lozère (48) avec 143, 123 et 117 bornes pour 100 000 habitants. L’équilibre et la localisation des bornes en fonction de la demande est également un point traité par le programme CEE ADVENIR, afin de répondre au mieux aux besoins des usagers se déplaçant grâce aux mobilités électriques.

Depuis l’année 2014, qui comptait déjà 8600 bornes, plus de 20 000 nouveaux points de recharge ont été installés en France. Si on s’intéresse aux caractéristiques techniques des infrastructures, il faut savoir que les bornes de recharge rapides sont majoritaires, représentant presque 2 tiers des effectifs. Concernant les types de courant, 30 000 points de recharge sont en “AC” : cela signifie que le courant circule dans un sens, puis dans l’autre. La petite minorité qui reste est en “DC”, c'est -à -dire que les bornes délivrent du courant continu ne circulant que dans un sens.

Portique de peage d'autoroute sans arret
Amaury Le Scornet
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2021

La Route Centre-Europe Atlantique, ou RCEA, une route nationale gratuite et dangereuse deviendra bientôt la première autoroute Française équipée de péages à “flux libre” ou sans barrière.

Qu’est-ce qu’un péage à “flux libre” ?

Les péages sans barrières, ou free flow (aussi nommés “flux libre” en français) sont des modèles innovants de péages d’autoroutes qui, comme leur nom l’indique, ne comportent aucune barrière destinée à arrêter les usagers de la route afin qu’ils puissent prendre un ticket.

Au lieu de cela, les véhicules ne seront pas stoppés à ce moment de leur trajet et pourront continuer leur route. La fin du besoin de s’arrêter pour prendre un ticket va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre en réduisant les besoins d’arrêts puis de redémarrages fréquents au niveau des cabines de péage.

Concernant le paiement au niveau de ces péages, celui-ci ne passera donc plus par un ticket physique mais soit par un l’usage d’un badge télépéage, soit par un abonnement associé à la plaque d’immatriculation du véhicule, par une application mobile ou bien encore par le biais de bornes qui seront installées sur les aires de repos ou de services. En cas de défaut de paiement suite au passage au niveau d’un péage “flux libre”, les usagers recevront une amende directement chez eux grâce à leur numéro de plaque d’immatriculation qui aura été capté par le dispositif de péage au moment de la traversée.

Six de ces portiques seront installés sur la future autoroute 79

Ce sont donc pas moins de 6 de ces portiques qui vont être installés dans le cadre de la transformation de l’actuelle route nationale 79, défavorablement connue pour son côté accidentogène, qui deviendra l’autoroute A79, et dont la mise en service est prévue pour le courant de l’année 2022.

Même si certains portiques de péages “flux libre” sont d’ores et déjà testés en France, comme sur l’autoroute A4 au niveau du péage de Boulay-Moselle, ce sera la première fois qu’une section d'autoroute aussi longue sera équipée d’un tel dispositif.

L’installation de portiques de péage sans barrière ne fait cependant pas l’unanimité entre les automobilistes, qui mettent en avant soit les problèmes du système (notamment à Boulay-Moselle où des conducteurs s’étant acquittés du montant de leur passage au péage ont tout de même reçu une amende) ainsi que l’aspect intrusif d’un dispositif relevant systématiquement la plaque d’immatriculation de tous les véhicules qui les traversent.