L'actualité

Le ministère de la justice Américain enquête sur les éléments de communication employés par Tesla à propos des voitures autonomes.
Les affirmations d’Elon Musk sur les voitures autonomes scrutées par la justice
Depuis de nombreuses années, Elon Musk et Tesla ont communiqué avec une certaine profusion sur les capacités des voitures autonomes, indiquant par exemple que les voitures autonomes pourraient conduire “probablement mieux” que des conducteurs humains, ou bien encore qu’il sera bientôt possible de rejoindre son lieu de travail, d’aller chez ses amis ou de faire les courses sans avoir besoin de toucher le volant. Or, sur son site internet américain, Tesla indique que les dispositifs d’aide à la conduite intégrés dans ses voitures n’en font pas des véhicules autonomes.
Or, après plus d’une douzaine de crash et un certain nombre de décès, le ministère américain de la justice a décidé d’enquêter sur l’autopilote de Tesla et de son implication dans des accidents de la route.
Des charges criminelles pourraient être retenues contre Tesla
L’une des spécificités de cette enquête par rapport aux enquêtes qui ont été menées précédemment tient notamment au fait que des charges criminelles pourraient éventuellement être retenues contre l’entreprise ou contre ses dirigeants, même si des sanctions civiles ou la clôture de l’enquête sans conséquence pour Tesla sont également possibles.
Une avocate qui a déjà poursuivi des constructeurs automobiles en justice estime que le meilleur moyen d’obtenir des preuves qu’Elon Musk et Tesla ont réalisé des affirmations trompeuses sera de rechercher dans les emails ainsi que dans la communication interne de Tesla.

Avec le passage à l’heure d’hiver, les usagers vulnérables seront sujets à de nombreux risques lorsque la nuit tombera à partir du 30 octobre, aux heures à partir desquelles les élèves sortent des classes.
Le changement d’heure a un impact néfaste sur la sécurité des usagers vulnérables
Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre 2022, la France repassera à l’heure d’hiver. Si ce changement d’horaire est bien accueilli par de nombreux français qui ont d’ores et déjà hâte de pouvoir bénéficier d’une heure de sommeil supplémentaire à cette occasion, le passage à l’heure d’hiver ne sera pas sans conséquence sur les habitudes de conduite des usagers vulnérables.
En effet, après le passage à l’heure d’hiver, la nuit commencera à tomber entre 17h et 19h, soit l’écart de temps durant lequel les écoliers sortent de l’école et les salariés quittent leur lieu de travail.
Or, un pic d’accidentalité des usagers de la route vulnérables (c’est-à-dire les piétons, cyclistes ou encore conducteurs de trottinettes) est constaté chaque année lors du week-end du changement d’heure. L’origine de ce pic est à chercher du côté du manque de visibilité des usagers vulnérables alors que l’environnement de conduite devient plus sombre. Il est donc fortement conseillé aux usagers de la route vulnérable de s’assurer qu’ils portent des vêtements visibles, comprenant si possible des éléments rétro-réfléchissants, afin qu’ils soient bien vus par les autres usagers de la route.
Certains dispositifs permettant aux usagers vulnérables d’être mieux vus par les autres usagers de la route sont d’ailleurs obligatoires, comme la présence de feux blancs et de catadioptres sur les vélos et les trottinettes, ainsi que le port d’un gilet de haute visibilité hors agglomération, mais aussi en agglomération de nuit ou de jour lorsque la luminosité n’est plus suffisante.
Un appel aux conducteurs de véhicules motorisés à faire preuve de vigilance
Les conducteurs de véhicules motorisés devront également faire preuve d’une vigilance accrue lors du passage à l’heure d’hiver, afin de réduire au maximum les risques de collision avec des usagers vulnérables.
Les usagers, et notamment les conducteurs de véhicules poids lourds, sont invités à bien vérifier leurs angles morts afin de s’assurer qu’aucun usager vulnérable ne se trouve dans l'un de leurs angles morts avant qu’ils ne prennent un virage ou bien avant de traverser une intersection.

Le premier comité ministériel de suivi des ZFE a annoncé que des systèmes de contrôle automatisé pour sanctionner la présence de véhicules qui en sont exclus dans les ZFE verraient le jour au second semestre 2024.
De futurs dispositifs pour sanctionner les véhicules ne respectant pas les ZFE
Les zones à faibles émissions-mobilité, ou ZFE-m, soulèvent de nombreuses critiques auprès des populations des 11 agglomérations qui sont déjà concernées par leurs interdictions comme celles des 32 autres agglomérations qui feront bientôt partie d’une ZFE. Pourtant, le respect de ces zones à faibles émissions est une nécessité écologique et sanitaire pour le Ministre des transports Clément Beaune.
Les caractéristiques techniques de ces équipements n’ont pas encore été dévoilées
Si aucune sanction n’est actuellement prévue pour punir les véhicules polluants qui ne respecteraient pas les limitations liées aux ZFE, le Ministre des transports indique qu’il est nécessaire que des dispositifs destinés à sanctionner automatiquement les véhicules qui ne respecteraient pas les interdictions de circulation dans ces zones voient rapidement le jour.
Si ce besoin est bien exprimé par le gouvernement, il est encore trop tôt pour dire quelles formes prendront ces dispositifs, mais leurs caractéristiques seront communiquées dès lors que des projets auront été retenus.
Du côté des sanctions qui seront appliquées en cas de non-respect des limitations des ZFE, les usagers de la route recevront une contravention de troisième classe, ce qui correspond à une amende d’un montant de 68 euros.

La Ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué que la fin de la remise sur le carburant est toujours prévue pour le dernier jour de l’année 2022.
La fin de la remise sur le carburant toujours fixée au 31 décembre prochain
Invitée la semaine dernière sur le plateau de BFM TV, la Ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a rappelé que la fin de la remise sur les carburants qui est actuellement en place sur l’ensemble des stations-service du territoire restait fixée au 31 décembre 2022, et que le gouvernement n’avait pas l’intention de revenir sur la fin de cette aide financière.
Cette remise à la pompe, qui est en place depuis le 1er avril 2022 et dont le montant atteignait les 18 centimes par litre pour grimper à 30 centimes à l’été 2022 avant de redescendre dans l’avenir à 10 centimes va finalement disparaître. Mais rien ne dit que de nouvelles aides, peut-être plus ciblées, ne verront pas le jour en 2023.
Un rappel nécessaire après le rallongement de la remise à 30 centimes le litre à cause de la pénurie
Si la Ministre de la Transition énergétique fait ce rappel quant à la fin de la remise à la pompe, c’est en partie dû au fait que la ristourne de 30 centimes par litre de carburant pris à la pompe a été rallongée de 15 jours à cause de la pénurie de carburants suite aux grèves qui ont touché les raffineries TotalEnergies et Esso-Exxon Mobil.
En effet, alors que la ristourne de 30 centimes devait passer à 10 centimes à partir du 1er novembre 2022, cette baisse de l’aide financière sur les carburants entrera finalement en vigueur le 15 novembre prochain. Le gouvernement a donc certainement voulu marquer le fait que seule l’échéance prévue initialement au 1er novembre bénéficiait d’une rallonge de 15 jours, et que le reste du calendrier restait d’actualité.

Pour le début des vacances de la Toussaint, Ornikar vous propose de faire le point sur le niveau de pénurie des carburants sur le territoire français.
Une situation globalement meilleure
Alors que les vacanciers qui souhaitaient partir durant les vacances de la Toussaint ont d’ores-et-déjà pris la route des vacances, il semble nécessaire de faire le point sur la situation liée à la crise des carburants.
Ce ne sont pas moins de 2 571 stations-service qui sont en rupture partielle de carburant et 1 159 stations-service qui sont en rupture totale, ce qui représente au total 10% des stations-service françaises qui éprouvent encore des difficultés. La semaine précédente, c’était 2 179 stations-service qui souffraient de rupture partielle et 2 978 de rupture totale.
Des grèves qui se poursuivent dans deux sites TotalEnergies
Si la situation semble s’améliorer, la situation ne devrait pas retrouver le niveau précédant la grève, car des grèves ont encore lieu dans deux sites de TotalEnergies, à Gonfreville et à Feyzin ce qui va empêcher les pompes d’atteindre un niveau de remplissage leur permettant d’éviter totalement les pénuries. Néanmoins, en faisant attention, les automobilistes devraient être capables de passer de bonnes vacances de la Toussaint sans risquer la panne d’essence.

Avec la fin de la vente des véhicules thermiques prévue pour l’année 2035, l’État français doit accompagner sa filière automobile afin de lui permettre de ne pas être dépassée par la concurrence internationale et d’entrer sereinement dans la période de transition vers le tout électrique. Différentes annonces allant dans ce sens ont été faites durant le salon de l’automobile.
Des aides pour les industriels et leurs sous-traitants
D’ici 2030, la France devra être capable de fabriquer pas moins de deux millions de voitures électriques chaque année afin de permettre l’augmentation du parc automobile électrique français. Mais pour soutenir ces objectifs ambitieux, l’État va devoir investir un milliard d’euros afin de financer des projets innovants du secteur automobile.
Cependant, les grands constructeurs automobiles ne sont pas les seuls du secteur qui devront s'adapter afin de pouvoir prendre le virage du tout électrique sans risquer de se retrouver distancé.
Les sous-traitants des constructeurs automobiles doivent eux aussi faire preuve d’adaptabilité afin que leurs outils industriels soient parfaitement adaptés aux défis de l’électrique, et c’est pour cette raison que le gouvernement a annoncé la mise en oeuvre d’une mission à destination des sous-traitants afin de leur permettre de consolider leurs outils industriels face aux besoins futurs et d’accompagner l’évolution de leurs salariés avant que ceux-ci ne soient frappés par des difficultés économiques.
Favoriser le développement du rétrofit
Pour aider à la conversion du parc automobile français vers l’électrification, le gouvernement et les industriels vont s’évertuer à démocratiser la conversion des voitures vers l’électrique grâce au rétrofit. Le gouvernement vise donc la mise en place de kits de conversion plus accessibles aux particuliers que ce qui est disponible actuellement, principalement pour les véhicules populaires.
Le gouvernement français va donc débloquer une enveloppe de 20 millions d’euros afin d’aider les industriels à développer des solutions pour faire baisser le coût de la conversion des véhicules thermiques à l’électrique.

L'augmentation du nombre de radars de nouvelle génération, beaucoup plus efficaces que les anciens modèles de radars automatiques, installés le long du réseau routier français devrait entraîner une augmentation des recettes des radars pour l’État, qui devraient atteindre le milliard d’euros en 2023.
De nouveaux dispositifs radars redoutablement efficaces
Si les anciens modèles de radars sont encore bien présents sur le maillage routier français, ils laissent progressivement leur place, depuis quelques années maintenant, à des dispositifs nettement plus efficaces.
Qu’il s’agisse des radars tourelles, des radars double-face ou bien encore des voitures radars, tous ces nouveaux dispositifs plus performants et présents dorénavant en nombre le long du réseau routier français pardonnent de moins en moins d’écarts vis-à-vis du Code de la route, au point que les recettes des radars devraient atteindre des niveaux records en 2023.
Vers des recettes à un milliard d’euros pour les radars en 2023 ?
Si le nombre de radars installés le long des voies de circulation n'augmente pas, le fait qu’ils soient toujours plus performants entraîne une augmentation de leurs résultats, et notamment une augmentation du nombre de contrevenants sanctionnés suite à des encarts au code de la route.
Grâce à ces nouveaux dispositifs plus performants, les recettes des radars devraient atteindre un milliard d’euros, ce qui serait un record par rapport aux années précédentes, établissant un nouveau record. Sur l’ensemble de l’année 2021, les radars ont rapporté à l’État un total de 850 millions d’euros.

L’entreprise australienne Acusensus a développé un nouveau radar, capable de repérer lorsque des conducteurs utilisent leur téléphone au volant. Et les premières expérimentations ont fourni des résultats intéressants.
Plusieurs photos pour définir si les usagers utilisent leur téléphone au volant
Le radar développé par Acusensus afin de vérifier si un conducteur utilise son téléphone alors qu’il circule au volant de sa voiture va prendre plusieurs clichés de l’intérieur de l’habitacle, afin notamment de réduire la probabilité de présence de reflets sur le pare-brise de la voiture. Les photos sont ensuite analysées par une intelligence artificielle, qui définit si oui ou non l’usager de la route est en train d’utiliser son smartphone.
Si aucun smartphone en cours d’utilisation n’est trouvé dans l’habitacle, alors l’intelligence artificielle détruit les clichés. Mais à l’inverse, si le conducteur utilise son téléphone pendant qu’il se trouve au volant, alors les clichés de l’habitacle ainsi que ceux de sa plaque d’immatriculation du véhicule sont envoyés aux agents des forces de l’ordre, qui peuvent verbaliser ou arrêter les contrevenants en fonction des sanctions en vigueur dans le pays ou l’État.
Des résultats prometteurs pour ces radars anti-téléphones
Puisqu’ils sont testés depuis pas moins de deux ans en Nouvelle-Galles du Sud, les radars mis au point par Acusensus ont pu fournir leurs premiers résultats. Entre 2018 et 2020, la mortalité routière dans cet État a diminué de 18%, alors qu’elle a augmenté de 3% dans le reste de l’Australie.
D’autres tests sont actuellement en cours, notamment en Angleterre. Et si aucun test n’est pour l’instant prévu en France, Acusensus a fait savoir que leur dispositif était en totale conformité avec la réglementation Européenne, et notamment le RGPD.

Les chiffres de la sécurité routière du mois de septembre 2022 viennent d’être publiés. La mortalité routière a baissé de 5% par rapport à l’année précédente, malgré une augmentation de la mortalité chez les moins de 18 ans.
Baisse de la mortalité routière en 2022 par rapport à septembre 2021
L’Observatoire national de interministériel de la sécurité routière (ONISR) vient de dévoiler, par le biais d’un communiqué publié sur le site de la sécurité routière les chiffres de la mortalité sur les routes de France en septembre 2022, qui sont en baisse par rapport à ceux constatés en 2021 et en 2019.
En effet, malgré une hausse de 5% des déplacements routiers en septembre 2022 par rapport au mois de septembre 2021, 262 personnes sont décédées sur les routes de France en septembre 2022, soit 14 de moins que l’année précédente, ce qui représente une diminution de 5% par rapport à l’année précédente. Si l’on compare les chiffres de 2022 à ceux de 2019, alors la baisse passe à 15%, avec 48 décès de moins en 2022.
Tout n’est cependant pas rose dans ces nouveaux chiffres puisque l’une des catégories d’usagers de la route qui a vu son nombre de décès augmenter en 2022 par rapport à 2021 : la catégorie des moins de 18 ans. En effet, ce sont 20 jeunes usagers de la route qui ont perdu la vie sur les routes en septembre 2022, contre 16 en septembre 2021 et 14 en septembre 2019.
Des accidents et des blessés également en baisse en septembre 2022
Les chiffres de la mortalité ne sont pas les seuls à avoir diminué en septembre 2022 par rapport aux périodes précédentes. Le nombre d’accidents corporels relevé en septembre 2022 était de 4 666 accidents, contre 5 450 en 2021, ce qui représente une baisse de 14%.
Le nombre de blessés a lui aussi diminué, passant de 6 763 de blessés en septembre 2021 à 5 762 en septembre 2022, soit une baisse de 15% avec 1001 blessés de moins.

La gendarmerie vient tout juste de démanteler un réseau bien organisé qui fournissait à des voleurs de voitures du matériel informatique modifié destiné à permettre le vol des véhicules sans avoir à les forcer physiquement.
Une filière criminelle démantelée après plusieurs années d’enquête
C’est après une enquête minutieuse qui aura duré pas moins de deux ans et demi que les gendarmes ont réussi à démanteler une filière criminelle qui fournissait du matériel informatique spécialement modifié pour permettre le vol de voitures modernes sans effraction.
La gendarmerie a identifié un petit peu plus de 370 véhicules qui ont été volés grâce aux outils que fournissait la filière criminelle sur l’ensemble du territoire national, pour un préjudice total estimé par la gendarmerie à pas moins de 3 millions d’euros. Les voleurs encourent une peine de prison maximale de 10 ans pour vol en bande organisée et atteinte à un système de traitement automatisé des données.
Une nouvelle technique de vol sans effraction permise grâce à des tablettes modifiées
Si des vols de voiture sans effraction sont de plus en plus souvent reportés auprès des compagnies d’assurance auto depuis plusieurs années maintenant, c’est la technique utilisée par la filière récemment démantelée par la gendarmerie qui attire l’attention. En effet, les voleurs utilisaient une tablette modifiée.
En recherchant le numéro de série gravé sur le pare-brise du véhicule qu’ils souhaitaient voler, les malfrats pouvaient obtenir le code de la clé de voiture en question. Il ne leur suffisait alors plus qu’à copier les données de la clé sur une clé vierge pour déverrouiller la voiture et s’en emparer comme si de rien n’était.

D’après les relevés hebdomadaires communiqués par le Ministère de la transition écologique, le prix des carburants a augmenté de 12 centimes en moyenne par rapport à la semaine précédente.
Le prix des carburants au plus haut à cause de la pénurie
Les difficultés que rencontrent depuis une semaine les usagers de la route pour s’approvisionner en carburant semblent avoir un impact extrêmement important sur les tarifs appliqués à la pompe. En effet, à cause de la grève qui touche les raffineries et dépôts de carburant notamment chez TotalEnergies, les prix des carburants ont augmenté de 12 centimes d’euro en moyenne en une semaine.
Ainsi, le prix moyen du gazole atteint maintenant 1,92 euro le litre en moyenne, soit le prix du litre durant le mois de juillet dernier, avant la mise en place de la remise de 30 centimes et de la remise chez Total.
Le SP95 augmente de 8 centimes par litre et atteint dorénavant les 1,7268 euro le litre, le SP95-E10 gagne quant à lui 7 centimes pour atteindre en moyenne 1,6646 euro le litre. Le superéthanol E85 n’est pas épargné puisqu’il atteint dorénavant 0,7621 euro le litre.
Des stations-service suspectées de profiter de la pénurie
Si, après une période de baisse continue, le prix des carburants semble augmenter fortement, la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a appelé les distributeurs de carburants à ne pas profiter de la crise actuelle pour augmenter les prix à la pompe à des niveaux véritablement ahurissants, atteignants parfois les 3 euros le litre.
Si une partie de l’augmentation du prix des carburants s’explique par les importations de carburant réalisées par la France pour atténuer la pénurie ainsi que par l’annonce de la baisse de la production émise par l’OPEP +, la ministre a indiqué que la DGCCRF avait été saisi afin d’éviter au maximum les risques de fraude, qui ne feraient qu’ajouter à la frustration déjà ressentie par un nombre très important d’usagers de la route.

Lors de la séance de questions au gouvernement de l’Assemblée Nationale, la Première Ministre Elisabeth Borne a indiqué aux députés que la situation semblait “s’améliorer sensiblement” du côté des stations-service.
Seulement 25% de stations-service en situation de pénurie en France
Lors des questions au gouvernement de l’Assemblée Nationale qui ont eu lieu ce mardi 18 octobre, la Première Ministre Elisabeth Borne a pu indiquer aux députés que sur l'ensemble du territoire, la France comptait dorénavant moins de 25% de stations-service en situation de rupture de carburant, contre 30 % le week-end des 8 et 9 octobre.
D’après la Première Ministre, cette amélioration de la situation a été rendue possible grâce à la fin du conflit social chez Esso-ExxonMobil ainsi que grâce aux réquisitions ordonnées par les Préfets.
Un appel de la Première ministre à reprendre le travail
La Première ministre a de nouveau présenté la position du gouvernement sur la question de ce conflit social, indiquant que puisqu’un accord impliquant les syndicats représentant la majorité des salariés avait été trouvé, il était inacceptable qu’une minorité puisse continuer à bloquer le pays.
La Première ministre a donc demandé aux salariés en grève de reprendre le travail et a demandé aux Préfets de continuer à réquisitionner les salariés nécessaires au fonctionnement de certains dépôts de carburant.
Mais il n’est pas certain que l’appel d’Elisabeth Borne à reprendre le travail soit bien reçu puisque ce mardi 18 octobre avait lieu une journée de grève interprofessionnelle, regroupant des employés de Total, de la SNCF, de la fonction publique ou encore de l’agro-alimentaire afin de réclamer des hausses de salaire, mais également pour protester contre les réquisitions mises en œuvre par le gouvernement.