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Si le développement du covoiturage fait partie des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique, le risque que certaines dérives se développent n’est pas à exclure. C’est pour cette raison que de nouvelles solutions techniques destinées à lutter contre ces dérives devraient voir le jour dans les années à venir, comme des radars permettant de sanctionner les automobilistes ne respectant pas les voies réservées au covoiturage.
Un radar pour sanctionner les infractions au covoiturage
Alors que des tests de voies de circulation réservées aux covoiturages et aux véhicules bénéficiant d’une vignette Crit’air zéro ont lieu depuis deux ans près de Lyon, les autorités en profitent pour tester un nouveau modèle de radar destiné à vérifier le véhicule circulant sur la voie réservée compte au moins deux personnes à son bord.
Ce nouveau modèle de radars spécifiques a pour particularité d’identifier le contenu du véhicule grâce à des caméras thermiques situées à hauteur des vitres afin de vérifier l’avant et l’arrière de la voiture. Si le radar détecte deux signatures thermiques ou plus correspondant à la présence d’une personne dans le véhicule, alors le véhicule ne sera pas flashé et l’automobiliste ne sera pas sanctionné. Inutile donc de tenter de tromper le radar en mettant une masse importante d’objets sur le siège passager car cela ne fonctionnera pas.
Des automobilistes ont-ils déjà été verbalisés par ces radars ?
Si ces nouveaux modèles de radars sont en test depuis quelque temps déjà, aucun procès-verbal n’a encore été dressé à l’encontre des usagers de la route qui ne respecteraient pas la législation. Les contrevenants reçoivent néanmoins une lettre les informant qu’ils ont commis une infraction, un moyen de faire de la pédagogie avant l’entrée en service de ces radars, qui pourrait avoir lieu dès l’année prochaine à Lyon.
Si les usagers de la route qui ne respectent pas les voies réservées au covoiturage à Lyon n’ont pas encore été verbalisés par des radars automatiques, certains contrevenants ont déjà reçu des procès-verbaux émis par des agents des forces de l’ordre suite à un contrôle routier et ont dû payer une amende forfaitaire de 135 euros.
Alors qu’ils avaient augmenté suite à la diminution du montant de la ristourne à la pompe il y a deux semaines, les prix des carburants ont connu la semaine dernière une nouvelle baisse de prix.
Une augmentation passagère due à la baisse de la ristourne sur les carburants
La semaine dernière les usagers de la route avaient pu constater les effets de la réduction du montant de la ristourne sur les carburants sous la forme d’une augmentation moyenne de 13 centimes d’euro par litre. Si certains avaient peur que la nouvelle tendance à la hausse se précise, il semblerait en vérité que la tendance constatée depuis la seconde moitié du mois d’octobre, qui se traduit par une baisse des prix à la pompe, est bien partie pour se poursuivre encore pendant quelques semaines.
Des baisses de tarif de 2 à 4 centimes par litre
Les tarifs des carburants constatés cette semaine dans l’ensemble de l’hexagone montrent une diminution globale du montant des tarifs des carburants. Le gazole, par exemple, s’est vendu en moyenne à 1,8611 euro le litre, soit une baisse de 4,48 centimes par litre par rapport à la semaine précédente.
Même chose pour le SP-95 qui perd 2,63 centimes par litre et le E10, qui perd en moyenne 3,62 centimes d’euro par litre de carburant acheté à la pompe.
Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a adopté le lundi 28 novembre au soir neuf nouvelles recommandations afin de lutter contre l’insécurité routière.
Première recommandation sur les médicaments et la conduite
Le CNSR propose de mieux former les praticiens aux conséquences liées à la prise de certains médicaments lors de la conduite et à mettre en place une meilleure communication, tout en demandant que certaines molécules parmi les plus dangereuses ne soient plus prescrites qu’en cas de nécessité.
Seconde recommandation sur la reconnaissance des blessés
Le CNSR estime que toutes les conséquences des accidents de la route doivent être connues du grand public, ce qui n’est pas toujours le cas pour les usagers blessés suite à un accident de la route.
L’institution souhaite donc une présence plus importante des blessés dans la prise en compte de leurs souffrances au niveau individuel comme au niveau sociétal, d’axer une part de la communication de la Sécurité Routière plus importante sur les blessés et de leur permettre de témoigner plus facilement auprès du grand public à des fins de sensibilisation.
Troisième recommandation sur la mobilisation des branches professionnelles sur les risques routiers
Si les risques routiers sont les premiers risques d’accidents du travail, le CNSR indique que les entreprises n’informent pas assez leurs salariés sur les risques routiers professionnels.
Le CNSR souhaite donc que des analyses poussées soient menées afin que des actions véritablement impactantes soient enfin développées pour les différents métiers de chacune des branches.
Quatrième recommandation sur les infrastructures et les usagers vulnérables
La quatrième recommandation du CNSR porte sur les risques plus importants qu’encourent les usagers de la route vulnérables face à la dégradation des aménagements routiers à cause de défauts de conception ou d’entretien. Le CNSR souhaite que les collectivités comme les prestataires de services montent en compétences sur la question des aménagements liés aux usagers vulnérables.
Cinquième recommandation sur la conduite sous influence
Le CNSR indique que la conduite sous influence reste un facteur de risque majeur pour les usagers de la route, et qu’il faut développer des méthodes de recherche et de détection de la conduite sous influence qui doivent être toujours plus rapides et efficaces.
Sixième recommandation sur les blessures psychologiques
Pour sa sixième recommandation, le CNSR souhaite que les blessures psychologiques soient mises plus en avant dans les actions de communication et qu’un meilleur accompagnement des victimes soit mis en place.
Septième recommandation sur la nécessité de développer des infrastructures urbaines permettant la mobilité de tous
Dans sa septième recommandation, le CNSR souhaite promouvoir des chartes d’aménagement de l’espace routier dont la finalité sera de permettre une meilleure cohabitation des différentes catégories d’usagers de la route, en apportant une attention toute particulière à la cohérence multimodale de l’espace public.
Huitième recommandation sur les aides à la conduite
La huitième recommandation du CNSR traite des différentes aides à la conduite installées sur les véhicules, dont le fonctionnement différent en fonction des marques peut induire les automobilistes en erreur ou bien encore impacter leur vigilance au volant.
Le CNSR souhaite donc qu’une meilleure communication soit mise en place autour des différentes aides à la conduite, afin que celles-ci soient correctement utilisées par tous les usagers de la route qui en bénéficient.
Neuvième recommandation sur l’usage du téléphone au volant
Enfin, dans sa dernière recommandation, le CNSR rappelle la dangerosité de l’usage du téléphone au volant et le fait qu’il est impliqué dans 10% des accidents corporels. Le CNSR estime qu’une information plus claire doit être délivrée pour réduire l’usage du téléphone au volant, et que des sanctions doivent être mises en place pour lutter contre les usagers de la route qui ont le plus de difficultés à ne pas toucher à leur téléphone lorsqu’ils roulent.
Devant l’augmentation du nombre de collisions impliquant des piétons et des trottinettes électriques ou des vélos ayant lieu sur les trottoirs, le Conseil national de la sécurité routière envisage de sanctuariser dans la loi le fait que les trottoirs sont réservés aux piétons.
Rendre les trottoirs plus sécuritaires pour les piétons en les interdisant aux autres usagers
Le Conseil national de la sécurité routière estime que pour réduire les risques de collision entre des vélos ou des trottinettes électriques et les piétons, il faudrait que la législation française intègre définitivement le trottoir comme étant une portion de la voirie uniquement destinée à la circulation ainsi qu’à l’usage des piétons. Le souhait que le trottoir soit défini comme étant physiquement séparé de la chaussée, le rendant ainsi détectable par l’ensemble des conducteurs.
Actuellement, le trottoir n’est pas clairement défini dans le Code de la route. Cette portion spécifique, qui correspond simplement à ce qui reste de la chaussée, laisse de moins en moins de place aux piétons à cause de la présence d’éléments de signalisation, de poubelles ou bien encore de deux-roues en stationnement.
Les trottoirs, une zone de sécurité pour les vélos
Si de nombreux vélos se retrouvent à circuler sur les trottoirs, cela tient en partie du fait qu’un nombre de cyclistes peuvent se sentir en danger lorsqu’ils roulent sur la chaussée à proximité des voitures, qui ne font pas toujours bien attention à leur présence. Pour une membre du Conseil national de la sécurité routière, il faut repenser la présence et la taille des pistes cyclables, qui ne sont pas toujours suffisamment larges pour accueillir tous les vélos qui circulent.
Certains conducteurs circulant au volant de trottinettes électriques de location dans Paris semblent se faire une spécialité de ne pas respecter les règles du code de la route lorsqu’ils circulent, en représentant au passage un risque pour de nombreux autres usagers de la route. Une situation qui a poussé la Mairie de Paris à exiger des efforts de la part des loueurs de trottinettes électriques, qui vont notamment faire installer des plaques d'immatriculation sur leurs véhicules.
Des efforts consentis par les gestionnaires de flottes de trottinettes électriques
La mairie de Paris avait donné seulement un mois aux entreprises gestionnaires de flottes de trottinettes électriques en free floating afin que celles-ci proposent des solutions pour rendre la conduite de ces engins de déplacement motorisés plus sécuritaire et moins problématique en matière de partage des voies de circulation. Pour voir leur contrat être renouvelé pour l’année 2023, les entreprises Lime, Tier et Dott ont donc proposé à la mairie de Paris un ensemble de mesures afin de rendre les trottinettes électriques plus sûres.
Les trottinettes électriques pourront bientôt être facilement verbalisées
La circulation sur des trottinettes électriques n’est pas toujours parfaitement sécuritaire, et de nombreux usagers de la route, que ce soit des piétons ou des automobilistes se sont plaints des conducteurs de trottinettes électriques dans la capitale, au point que des mesures devaient impérativement être mises en place.
Parmi ces différentes mesures, l’une de celles qui pourraient avoir l’impact le plus important pourrait être la mise en place de plaques d’immatriculation sur les 15 000 trottinettes électriques en free floating que compte la capitale.
Grâce à l’installation de ces futures plaques d’immatriculation, les conducteurs qui ne respectent pas les règles du code de la route pendant leur trajet sur leur trottinette électrique proposée à la location pourront être sanctionnés plus facilement. Ceci est d’autant plus vrai que les loueurs de trottinettes électriques vont renforcer leur politique de vérification de l’âge du conducteur afin que les usagers mineurs ne puissent plus les utiliser. De plus, les usagers qui commettent plusieurs fois les mêmes infractions seront considérés comme étant des récidivistes et seront exclus des plateformes de location. Enfin, les plateformes proposent de mettre en place différentes actions, comme une détection de circulation sur les trottoirs ainsi qu’un financement pour des tests sur la vidéo-verbalisation, afin de faciliter la verbalisation de leurs clients qui ne respectent pas les règles du Code de la route.
Le dernier baromètre de l’Avere-France indique qu’au 31 octobre 2022, la France comptait 75 279 bornes de recharge. Le taux de disponibilité moyen de ces bornes de recharge est de 82%.
75 279 bornes de recharge pour les voitures électriques en France
Au 31 octobre 2022, on comptait au total 75 279 bornes de recharges destinées aux voitures électriques. En seulement un an, le nombre de bornes de recharge installées sur le territoire est passé de 53 667 à 75 279 bornes, soit une évolution de 53% en 12 mois.
Concernant la répartition de ces bornes de recharge en fonction de leur lieu d’implantation, 35% d’entre elles sont installées dans des commerces, 34% dans des parkings, 26% sur la voirie, 4% en entreprise et 1% dans d’autres sites.
En matière de puissance, plus de 55% des bornes de recharge pour les voitures électriques concernent des AC triphasés dont la puissance est comprise entre 7,4 kW et 22 kW. En seconde position se retrouvent les AC monophasés dont la puissance est inférieure à 7,4 kW, dont la part est de 35%.
14 recharges en moyenne par mois et par borne
Dans son baromètre, l’Avere-France indique qu’en moyenne, une borne de recharge pour une voiture est utilisée afin de réaliser 14 recharges chaque mois. La plupart de ces bornes de recharge destinées aux voitures électriques étaient disponibles près de 82% et seuls quelques points sont victimes d’une très forte affluence les rendant globalement indisponibles.
Si l’idée de louer une voiture peut rebuter certains usagers de la route qui pourraient avoir peur de s’engager, Citroën lance On Demand, une formule de location sans engagement pour les Citroën AMI, C3 et Ë-C4.
Une offre de location plus proche des nouvelles habitudes des français
Le nouveau service de location mis en place par Citroën, dont le nom est On Demand, s’inspire des nouvelles normes de consommation qui ont vu le jour depuis quelques années, notamment dans les services de vidéo à la demande. Le service de location On Demand est un service de location sans engagement et particulièrement flexible. Au moment de la souscription à l’offre de location, les usagers définissent eux-mêmes la durée d’engagement de leur offre de location, qui peut aller d’un mois jusqu’à 12 mois. Une fois cette période d’engagement dépassée, les utilisateurs de ce service sont libres d’y mettre fin à n’importe quel moment.
La formule de location comprend également un kilométrage mensuel qui varie de 850 km à 2 350 km en fonction des besoins de l’usager. Au niveau des frais supplémentaires, deux services supplémentaires sont facturés à 250 euros chacun, à savoir la livraison et le retour de la voiture.
Pour pouvoir accéder à cette formule de location spécifique, les automobilistes doivent simplement être âgés de plus de 21 ans et doivent avoir obtenu leur permis de conduire depuis plus de 3 ans, soit ne plus se trouver en période probatoire.
Seul un petit nombre de modèles sont concernés par le service On Demand
À l’heure actuelle, le service de location sans engagement On Demand de Citroën n’est proposé que pour trois modèles de véhicules motorisés : le quadricycle électrique sans permis Citroën AMI, la citadine polyvalente Citroën C3 et la berline compacte électrique Citroën Ë-C4.
Le parcours de souscription se fait entièrement en ligne, et le service est le plus transparent possible en affichant l’ensemble des frais demandés aux locataires avant la souscription, comme par exemple un dépôt de garantie dont le montant correspond à deux mois de loyer.
Parmi toutes les vérifications que doivent réaliser les usagers de la route avant de prendre le volant, il en est une qui est tout particulièrement spécifique à la saison hivernale : le besoin de vérifier qu’un animal, le plus souvent un chat, ne se cache pas sous le capot de votre voiture.
Le moteur de votre voiture, un palace de rêve pour un chat
Qui dit hiver dit bien évidemment températures extérieures particulièrement froides. Or de nombreux animaux vivant dehors pourraient être amenés à rechercher un recoin chaud et douillet susceptible de leur épargner la rudesse de la saison hivernale.
C’est pour cette raison que des animaux, le plus souvent des chats, peuvent être amenés à trouver refuge sous le capot de votre véhicule.
Ce comportement est généralement remarqué chez les chatons qui n’ont pas encore expérimenté suffisamment le monde extérieur pour se méfier des voitures. Attirés par la chaleur qui se dégage du moteur après que votre voiture ait pris la route en hiver, les chats peuvent se faufiler sous votre capot et se blottir près du bloc moteur.
Mais malheureusement pour les pauvres bêtes qui cherchaient simplement à se prémunir contre le froid comme pour les propriétaires des voitures temporairement occupées par des animaux, l’expérience peut mal se finir si l’usager de la route ne fait pas suffisamment attention. Il est donc conseillé soit de vérifier directement sous le capot, soit de faire du bruit avant chaque départ afin de déloger les potentiels clandestins qui pourraient se trouver près de votre moteur, afin d’éviter au maximum les drames pour les animaux mais également pour votre voiture.
Bien d’autres animaux peuvent s’intéresser à la chaleur de votre moteur en hiver
Les chats ne sont pas les seuls animaux qui ont pour habitude de se protéger du froid en cherchant à se cacher sous le capot d’une voiture en hiver. Les rongeurs, notamment les rats, peuvent s’introduire sous la carrosserie de votre voiture et dévorer les câbles qui s'y trouvent, provoquant ainsi des pannes souvent importantes. Même chose chez les fouines, qui vont elles aussi mordiller les câbles autour de votre moteur afin de marquer leur territoire.
Les automobilistes Européens peuvent néanmoins s’estimer heureux de ne pas être confrontés à des créatures plus étranges et souvent plus dangereuses. En effet, de l’autre côté de l’Atlantique, de nombreux usagers de la route ont déjà eu la désagréable surprise de découvrir un raton laveur ou bien un blaireau sous leur capot.
Une start-up Suisse vient de mettre au point une nouvelle batterie de voiture électrique capable d’atteindre son niveau de charge maximum en seulement un tout petit peu plus d’une minute.
Une recharge électrique complète en seulement 72 secondes
La start-up Suisse Morand vient de dévoiler la nouvelle technologie révolutionnaire qu’elle vient de mettre au point, et qui pourrait chambouler le monde des voitures électriques.
Il s’agit d’une méthode de stockage hybride de l’électricité comprenant un supercondensateur associé à une batterie chimique. Résultat : la start-up est capable de recharger les batteries de nombreux équipements électriques en un temps record.
Cette technologie dont l’intérêt est évident pourrait, à terme, s’intégrer dans de très nombreux champs d’applications comme la robotique, l’agriculture, la défense, le ferroviaire ou bien encore les différentes formes de mobilité électrique, et notamment les voitures électriques de ville.
Le temps de recharge, l’un des principaux freins à l’achat des voitures électriques
Si l’intérêt d’une technologie telle que celle mise au point par Morand est évident, cela tient du fait que la question du temps de recharge d’une voiture électrique fait partie des principaux freins à l’achat des véhicules électriques.
Les temps de recharge actuels sont vus, avec les niveaux d’autonomie moyens actuellement proposés par les constructeurs, comme étant des points rédhibitoires quant à l’achat d’une voiture électrique. Il y a donc fort à parier qu’une fois que ces technologies permettant un rechargement express des voitures électriques se seront démocratisées, de nombreux usagers de la route seront plus prêts que jamais à sauter le pas de la transition énergétique.
Le Sénat vient de valider la possibilité d’utiliser l’huile de friture en tant que carburant, à condition que cette utilisation soit réservée aux flottes d’entreprises ou de collectivités.
Le Sénat accepte l’utilisation de l’huile de friture comme carburant
Dans la nuit du 21 au 22 novembre 2022, le Sénat a préparé la voie à une future légalisation de l’utilisation de l’huile de friture en tant que carburant pour les véhicules motorisés. Une telle utilisation des huiles alimentaires usagées a été proposée par les députés écologistes et retenue par la majorité.
Un usage de l’huile de friture comme carburant uniquement pour les flottes
Si cette acceptation émise par le Sénat est un nouveau pas réalisé dans la direction du recyclage des huiles alimentaires usagées afin de les transformer en carburant, celle-ci sera limitée aux flottes de véhicules, qu’elles appartiennent à une entreprise ou bien à une collectivité.
L’objectif de cette restriction proposée par le Sénat est de lancer une expérimentation afin d’assurer la bonne mise en place technologique de cette forme de carburant spécifique à une échelle plus importante.
Mais si cette proposition faite par le Sénat est à saluer puisqu’elle traduit un changement de position de la part de cette institution, celle-ci a néanmoins été rejetée par le gouvernement, qui a émis un avis défavorable.
Alors que le Conseil d’État a décidé que le contrôle technique devait bel et bien voir le jour, certaines questions restent en suspens, notamment le prix que coûtera les deux-roues.
Quel sera le prix du contrôle technique des deux-roues ?
Si le Conseil d’État a validé, le lundi 31 octobre 2022, la mise en place d’un contrôle technique à destination des deux-roues motorisés, cette obligation future pousse les usagers de la route concernés à se poser des questions concernant le futur de ce contrôle technique, notamment son montant.
Les estimations vont de 10 euros à 70 euros par contrôle technique.
Rien n’est encore prévu du côté des professionnels de la mécanique
Si le contrôle technique pour les deux-roues motorisés doit dorénavant voir le jour, celui-ci n’est pas encore prêt à être implémenté. En effet, rien n’a été prévu avec les professionnels du côté de l’encadrement réglementaire. Ainsi, puisqu’ils ne connaissent pas encore tous les points de contrôle qui devront être vérifiés, les centres de contrôle technique sont incapables de fournir une idée du tarif qui pourrait être demandé aux propriétaires de deux-roues motorisés, ni même de chiffrer les investissements en matériel et les adaptations nécessaires pour mener à bien ces nouvelles missions.
Suite aux baisses des ristournes sur les carburants appliquées par le gouvernement comme par TotalEnergies, le prix moyen du litre de carburant est remonté la semaine dernière.
Une augmentation de 10 à 13 centimes par litre de carburant
Alors qu’ils avaient été nombreux à anticiper la diminution du montant des ristournes sur le carburant mises en place à la fois par le Gouvernement dans toutes les stations-service de l’hexagone et de celle de TotalEnergies toutes deux à 10 centimes par litre, la date fatidique est arrivée, entraînant avec elle une augmentation du prix du litre de carburant.
Ainsi, le litre de gazole atteint en moyenne 1,90 euro le litre, soit une augmentation de 10,4 centimes par rapport à la semaine précédente. Une augmentation plus importante, à 13,4 centimes par litre de carburant, est observée chez le SP95-E10 et le SP98, dont les tarifs atteignent respectivement 1,75 euro et 1,84 euro le litre.
Une augmentation inférieure aux prix attendus
Si l’augmentation de tarif au litre a bien eu lieu et qu’elle reste importante, celle-ci n’a pas atteint les 20 à 30 centimes par litre de carburant qu’attendaient la plupart des usagers de la route, et ce qui les avait motivé à se rendre à la pompe en masse avant le 16 novembre afin de profiter au maximum de la ristourne.
Si une partie de la réponse à cette question vient du fait que la baisse de la ristourne n’est entrée en application qu’à partir du mercredi, une autre partie est à chercher du côté des distributeurs de carburants. Comme l’explique Le Courrier de l'Ouest, alors que le prix du litre chez les pétroliers avait sensiblement baissé durant les deux semaines qui ont précédé la fin de la ristourne sur les carburants, les tarifs ont baissé dans des proportions nettement moindres sur certaines pompes. Certains distributeurs de carburants avaient maintenu des prix importants malgré la baisse afin de limiter l’impact psychologique du changement de prix sur l’esprit des consommateurs, tout en leur permettant d’augmenter leurs marges.