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L'actualité

Vous souhaitez avoir une vue d'ensemble sur les nouveautés liées à l'automobile ? Vous êtes au bon endroit !
vue aerienne voiture roulant en foret
Amaury Le Scornet
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03
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11
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2022

Les policiers de Metz étaient accompagnés par un engin inattendu : un avion qui leur permettait de relever les infractions au Code de la route.

Un avion pour repérer des comportements routiers contraires au code de la route

Durant le pont de la Toussaint le mardi 1er novembre 2022, l’autoroute A31, à proximité de Metz, était observée par des agents de police installés dans un véhicule surprenant. 300 mètres au-dessus des voies de circulation, des policiers installés dans un avion de la police aux frontières relevaient les infractions au Code de la route.

Un méthode qui semble faire ses preuves, puisque si les policiers n’ont raté aucun des quelque 100 000 véhicules qui empruntent cette portion de l’A31 au quotidien. Par contre, il est très difficile pour les usagers de la route de repérer l’avion de la police aux frontières, et plus encore de s’en méfier.

Des contrôles routiers réalisés juste après par des motards

Depuis leur avion, les agents des forces de l’ordre ont relevé toutes les infractions susceptibles de représenter un danger pour les usagers de la route, comme le non-respect des distances de sécurité, ou bien encore les dépassements dangereux.

Une fois ces infractions au code de la route relevées, les policiers transmettent les informations à leurs collègues à moto, qui vont intercepter puis verbaliser les contrevenants.

Mais malgré l’efficacité de cette méthode afin de lutter contre les infractions au Code de la route, celle-ci n’est pour l'instant réservée qu’aux journées de forte affluence.

Drapeaux devant le parlement europeen
Amaury Le Scornet
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11
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2022

L’Union Européenne s’inquiète des effets du plan d’investissement américain sur la transition écologique, qui met en place des mesures discriminatoires risquant de mettre en péril les exportations de voitures électriques européennes à destination de l’Amérique.

L'Inflation Reduction Act met en péril les exportations de voitures européennes aux États-Unis

L’Inflation Reduction Act, ratifié cet été Outre-Atlantique, représente le plan d’investissement le plus ambitieux jamais adopté en matière de protection de l’environnement. Au total, ce ne sont pas moins de 370 milliards de dollars qui seront investis afin de construire des éoliennes, panneaux photovoltaïques et autres voitures électriques.

Mais certaines des mesures intégrées dans cet acte font grincer des dents de notre côté de l’Océan Atlantique. C’est notamment le cas pour le crédit d’impôt de 7 500 dollars qui sera accordé aux américains qui achèteront une voiture électrique fabriquée aux États-Unis, et dont la batterie a également vu le jour en Amérique.

Bon nombre de constructeurs automobiles européens ont d’ores et déjà pointé du doigt cette mesure, arguant qu'elle était discriminatoire envers leurs véhicules.

Les 27 prêts à négocier avec le gouvernement américain

Si la situation alerte les gouvernements des 27 pays membres de l’Union Européenne, elle n’en n’est pas encore à un stade d’une confrontation directe portée devant de l’Organisation Mondiale du Commerce.

En effet, les différents ministres européens du commerce ont pu faire part de leurs inquiétudes à Katherine Tai, l’ambassadrice américaine au Commerce, et des gages de bonne volonté auraient été émises par les deux parties.

Mais preuve que les inquiétudes des pays européens ne sont pas infondées, d’autres États comprenant eux aussi de grands noms de l’industrie automobile, tels que le Japon ou bien encore la Corée du Sud, s’inquiètent également du sort réservé à leurs voitures exportées suite à la mise en application de l’Inflation Reduction Act dans sa forme actuelle.

L’Allemagne avait, il y a quelques semaines, alerté sur le risque de voir la situation se transformer en guerre tarifaire entre les États-Unis et l’Union Européenne, à cause notamment des mesures prévues dans l’Inflation Reduction Act.

garagiste inspectant une moto
Amaury Le Scornet
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11
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2022

Alors que le gouvernement avait abrogé, il y a quelques mois, le décret visant à faire appliquer la décision de mise en place du contrôle technique pour les deux-roues motorisés, cette décision vient d’être jugée comme étant illégale par le Conseil d’État.

Le contrôle technique des deux-roues motorisés devra être mis en place

Le lundi 31 octobre 2022, le Conseil d’État a statué sur l’abrogation du décret du 9 août 2021, qui a eu lieu le 25 juillet dernier et qui devrait permettre la mise en application de la directive Européenne de 2014 demandant à tous les États européens de mettre en place un contrôle technique spécifiquement pensé pour les deux-roues motorisés.

Alors que le gouvernement avait abrogé cette obligation afin de ne pas embêter les Français car ce n’était pas le moment, le Conseil d’État a jugé que cette décision était illégale. Le Conseil d’État a indiqué que, de par son impact direct et significatif sur l’environnement, la mise en application du contrôle technique pour les deux-roues motorisés devait faire l’objet d’une consultation auprès des français, et que les alternatives proposées par le gouvernement ne permettaient pas de répondre aux exigences de la directive européenne.

Vers un contrôle technique le moins contraignant possible

Si le ministère des Transports a indiqué qu’il prenait acte de la décision du Conseil d’État, il a aussi communiqué autour du fait que ce décret ne rentrerait pas immédiatement en application et qu’il ferait l’objet d’une concertation avec les différents acteurs du secteur, notamment la Sécurité Routière et les associations de conducteurs de deux-roues motorisés.

Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué sur France 2, le mardi 1er novembre 2022, que ce nouveau contrôle technique ne rentrerait pas immédiatement en vigueur, et qu’il serait le moins pénible possible pour les propriétaires de deux-roues motorisés.

Voleur voiture utilisant ordinateur
Amaury Le Scornet
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11
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2022

Des policiers du groupe Atteinte aux biens de la sûreté urbaine de Melun ont été confrontés à des voleurs de voitures aux méthodes atypiques, puisqu’ils utilisaient ce qui semblait être une enceinte bluetooth pour voler un véhicule.

Fausse enceinte Bluetooth mais vraie tentative de vol

C’est aux alentours de 3h45 du matin le jeudi 20 octobre 2022 que des policiers en patrouille à Lieusaint remarquent deux individus qui se comportent étrangement autour d’une voiture en stationnement. Les policiers décident de mettre en place une surveillance discrète et ne passent à l’action que lorsque les deux voleurs de voitures parviennent à ouvrir le véhicule. L’usager installé au volant est alors interpellé. Le passager ainsi qu’un autre complice qui se trouvait non loin dans une autre voiture sont également interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Moissy-Cramayel.

Les policiers ont retrouvé, parmi les affaires des trois voleurs, ce qui ressemblait à s’y méprendre à une enceinte Bluetooth. Mais il s’agissait en réalité d’une clé de démarrage électronique basée sur la même technologie que celle des valises de diagnostic utilisées pour rechercher l’origine des pannes de voitures.

Un mode opératoire qui tend à se démocratiser

Si les trois individus interpellés ont nié avoir volé le véhicule à Lieusaint, les policiers expliquent, de leur côté, que l’utilisation d’une clé électronique pour voler une voiture semble être de plus en plus courante. Si c'est la première fois que ces agents des forces de l’ordre sont confrontés directement à ce procédé de vol de voiture, ce mode opératoire est néanmoins connu des agents de police grâce aux très nombreuses vidéos explicatives d’ores et déjà diffusées sur Youtube montrant aux voleurs de véhicules comment se servir de ces dispositifs.

Conductrice d'une Tesla dans sa voiture
Amaury Le Scornet
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2022

Le ministère de la justice Américain enquête sur les éléments de communication employés par Tesla à propos des voitures autonomes.

Les affirmations d’Elon Musk sur les voitures autonomes scrutées par la justice

Depuis de nombreuses années, Elon Musk et Tesla ont communiqué avec une certaine profusion sur les capacités des voitures autonomes, indiquant par exemple que les voitures autonomes pourraient conduire “probablement mieux” que des conducteurs humains, ou bien encore qu’il sera bientôt possible de rejoindre son lieu de travail, d’aller chez ses amis ou de faire les courses sans avoir besoin de toucher le volant. Or, sur son site internet américain, Tesla indique que les dispositifs d’aide à la conduite intégrés dans ses voitures n’en font pas des véhicules autonomes.

Or, après plus d’une douzaine de crash et un certain nombre de décès, le ministère américain de la justice a décidé d’enquêter sur l’autopilote de Tesla et de son implication dans des accidents de la route.

Des charges criminelles pourraient être retenues contre Tesla

L’une des spécificités de cette enquête par rapport aux enquêtes qui ont été menées précédemment tient notamment au fait que des charges criminelles pourraient éventuellement être retenues contre l’entreprise ou contre ses dirigeants, même si des sanctions civiles ou la clôture de l’enquête sans conséquence pour Tesla sont également possibles.

Une avocate qui a déjà poursuivi des constructeurs automobiles en justice estime que le meilleur moyen d’obtenir des preuves qu’Elon Musk et Tesla ont réalisé des affirmations trompeuses sera de rechercher dans les emails ainsi que dans la communication interne de Tesla.

Jeune conductrice circulant en camion
Amaury Le Scornet
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2022

Une étude commandée par l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA) au CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et publiée récemment, visant notamment à définir à quelle fréquence les chauffeurs routiers utilisent leur téléphone alors qu’ils se trouvent au volant de leur véhicule.

Le CEREMA analyse les comportements de conduite de trois chauffeurs routiers

Pour mener son étude, le CEREMA a installé deux caméras dans l'habitacle de trois chauffeurs routiers volontaires, l’une tournée vers le chauffeur et la seconde tournée en direction de la route. À la fin de cette expérimentation, qui s’est terminée en juillet, le CEREMA a dû analyser par moins de 50 heures de vidéo.

D’après les résultats obtenus suite à cette étude, les chauffeurs routiers utiliseraient leur téléphone mobile pendant 9% de leur temps de conduite. Cela représente en moyenne 10 utilisations par heure pour une durée de 32 secondes par utilisation.

Les périodes durant lesquelles les conducteurs quittaient la route des yeux duraient en moyenne 2,4 secondes, avec des périodes maximales de 7 secondes.

Un point positif relevé par le CEREMA tient dans le fait que les chauffeurs routiers utilisent systématiquement la fonction kit mains libres lors de leurs conversations téléphoniques.

L’utilisation des smartphones au volant, une habitude bien installée chez les chauffeurs routiers

Même s’ils se savaient filmés, les chauffeurs routiers dont le comportement a été analysé par le CEREMA ont utilisé leur téléphone sur une durée allant de 5% à 15% de leur temps de trajet. Un comportement routier qui n’étonne pas les commanditaires de l’étude et qui vient confirmer des chiffres publiés précédemment.

Cet usage du téléphone au volant, confirmé chez les chauffeurs routiers et présent également chez les automobilistes sur les autoroutes permet d’expliquer en partie l’augmentation de l’inattention au volant, ainsi que l’augmentation des accidents de la route impliquant des véhicules de patrouille des autoroutes, ainsi que les patrouilleurs eux-mêmes.

Voiture emettant de la pollution
Amaury Le Scornet
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2022

Le premier comité ministériel de suivi des ZFE a annoncé que des systèmes de contrôle automatisé pour sanctionner la présence de véhicules qui en sont exclus dans les ZFE verraient le jour au second semestre 2024.

De futurs dispositifs pour sanctionner les véhicules ne respectant pas les ZFE

Les zones à faibles émissions-mobilité, ou ZFE-m, soulèvent de nombreuses critiques auprès des populations des 11 agglomérations qui sont déjà concernées par leurs interdictions comme celles des 32 autres agglomérations qui feront bientôt partie d’une ZFE. Pourtant, le respect de ces zones à faibles émissions est une nécessité écologique et sanitaire pour le Ministre des transports Clément Beaune.

Les caractéristiques techniques de ces équipements n’ont pas encore été dévoilées

Si aucune sanction n’est actuellement prévue pour punir les véhicules polluants qui ne respecteraient pas les limitations liées aux ZFE, le Ministre des transports indique qu’il est nécessaire que des dispositifs destinés à sanctionner automatiquement les véhicules qui ne respecteraient pas les interdictions de circulation dans ces zones voient rapidement le jour.

Si ce besoin est bien exprimé par le gouvernement, il est encore trop tôt pour dire quelles formes prendront ces dispositifs, mais leurs caractéristiques seront communiquées dès lors que des projets auront été retenus.

Du côté des sanctions qui seront appliquées en cas de non-respect des limitations des ZFE, les usagers de la route recevront une contravention de troisième classe, ce qui correspond à une amende d’un montant de 68 euros.

Enfant equipe roulant a velo
Amaury Le Scornet
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2022

Avec le passage à l’heure d’hiver, les usagers vulnérables seront sujets à de nombreux risques lorsque la nuit tombera à partir du 30 octobre, aux heures à partir desquelles les élèves sortent des classes.

Le changement d’heure a un impact néfaste sur la sécurité des usagers vulnérables

Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre 2022, la France repassera à l’heure d’hiver. Si ce changement d’horaire est bien accueilli par de nombreux français qui ont d’ores et déjà hâte de pouvoir bénéficier d’une heure de sommeil supplémentaire à cette occasion, le passage à l’heure d’hiver ne sera pas sans conséquence sur les habitudes de conduite des usagers vulnérables.

En effet, après le passage à l’heure d’hiver, la nuit commencera à tomber entre 17h et 19h, soit l’écart de temps durant lequel les écoliers sortent de l’école et les salariés quittent leur lieu de travail.

Or, un pic d’accidentalité des usagers de la route vulnérables (c’est-à-dire les piétons, cyclistes ou encore conducteurs de trottinettes) est constaté chaque année lors du week-end du changement d’heure. L’origine de ce pic est à chercher du côté du manque de visibilité des usagers vulnérables alors que l’environnement de conduite devient plus sombre. Il est donc fortement conseillé aux usagers de la route vulnérable de s’assurer qu’ils portent des vêtements visibles, comprenant si possible des éléments rétro-réfléchissants, afin qu’ils soient bien vus par les autres usagers de la route.

Certains dispositifs permettant aux usagers vulnérables d’être mieux vus par les autres usagers de la route sont d’ailleurs obligatoires, comme la présence de feux blancs et de catadioptres sur les vélos et les trottinettes, ainsi que le port d’un gilet de haute visibilité hors agglomération, mais aussi en agglomération de nuit ou de jour lorsque la luminosité n’est plus suffisante. 

Un appel aux conducteurs de véhicules motorisés à faire preuve de vigilance

Les conducteurs de véhicules motorisés devront également faire preuve d’une vigilance accrue lors du passage à l’heure d’hiver, afin de réduire au maximum les risques de collision avec des usagers vulnérables.

Les usagers, et notamment les conducteurs de véhicules poids lourds, sont invités à bien vérifier leurs angles morts afin de s’assurer qu’aucun usager vulnérable ne se trouve dans l'un de leurs angles morts avant qu’ils ne prennent un virage ou bien avant de traverser une intersection.

Voiture en circulation avec ses pneus couverts de neige
Amaury Le Scornet
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2022

À partir du 1er novembre 2022 et jusqu’au 31 mars 2023, les véhicules motorisés devront obligatoirement être équipés de pneus à neige ou embarquer des chaînes à neige pour circuler dans 34 départements français.

La loi montagne revient pour l’hiver 2022-2023

Les règles et les obligations liées à la loi montagne II vont faire leur grand retour.

À partir du mardi 1er novembre 2022, quelque 34 départements comprenant des espaces montagneux verront toutes ou une partie de leurs communes faire l’objet d’une obligation forçant les conducteurs soit à faire installer des pneus quatre saisons ou des pneus neige sur leur voiture, soit d’avoir avec eux des chaussettes ou des chaînes à neige afin d’en équiper leurs véhicules avant de se retrouver à rouler sur une route verglacée ou enneigée.

L’objectif de cette loi, qui a été appliquée pour la première fois le 1er novembre 2021, est de rendre les voies de circulation qui sont souvent enneigées ou verglacées plus sûres en évitant que des voitures ne se retrouvent coincées parce que leurs pneus ne leur permettent pas de rouler correctement.

Fin de la période de tolérance pour les contrevenants

S’il y a un an, sur la période de l’hiver 2021-2022, les usagers de la route qui contrevenaient aux obligations liées à la loi montagne II recevaient un simple rappel à l’ordre, ce ne sera plus le cas à partir de cette année. En effet, puisque la période de tolérance est terminée, les contrevenants aux règles de circulation instaurées par la loi montagne devraient recevoir une contravention et devraient être sanctionnés, bien que les sanctions appliquées n’aient pas encore été définies.

Enfin, du côté des assurances auto, il vaut mieux circuler en étant correctement équipé. En effet, en cas d’accident de la route sans pneus hiver d’installés ou sans chaînes à neige présentes sur les pneus, la compagnie d’assurance auto pourra choisir de ne pas prendre en charge les frais générés par l’accident de la route.

Usager de la route faisant le plein de carburant à la pompe
Amaury Le Scornet
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2022

La Ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué que la fin de la remise sur le carburant est toujours prévue pour le dernier jour de l’année 2022.

La fin de la remise sur le carburant toujours fixée au 31 décembre prochain

Invitée la semaine dernière sur le plateau de BFM TV, la Ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a rappelé que la fin de la remise sur les carburants qui est actuellement en place sur l’ensemble des stations-service du territoire restait fixée au 31 décembre 2022, et que le gouvernement n’avait pas l’intention de revenir sur la fin de cette aide financière.

Cette remise à la pompe, qui est en place depuis le 1er avril 2022 et dont le montant atteignait les 18 centimes par litre pour grimper à 30 centimes à l’été 2022 avant de redescendre dans l’avenir à 10 centimes va finalement disparaître. Mais rien ne dit que de nouvelles aides, peut-être plus ciblées, ne verront pas le jour en 2023.

Un rappel nécessaire après le rallongement de la remise à 30 centimes le litre à cause de la pénurie

Si la Ministre de la Transition énergétique fait ce rappel quant à la fin de la remise à la pompe, c’est en partie dû au fait que la ristourne de 30 centimes par litre de carburant pris à la pompe a été rallongée de 15 jours à cause de la pénurie de carburants suite aux grèves qui ont touché les raffineries TotalEnergies et Esso-Exxon Mobil.

En effet, alors que la ristourne de 30 centimes devait passer à 10 centimes à partir du 1er novembre 2022, cette baisse de l’aide financière sur les carburants entrera finalement en vigueur le 15 novembre prochain. Le gouvernement a donc certainement voulu marquer le fait que seule l’échéance prévue initialement au 1er novembre bénéficiait d’une rallonge de 15 jours, et que le reste du calendrier restait d’actualité.

Jeune conductrice souriante devant prix à la pompe
Amaury Le Scornet
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2022

Pour le début des vacances de la Toussaint, Ornikar vous propose de faire le point sur le niveau de pénurie des carburants sur le territoire français.

Une situation globalement meilleure

Alors que les vacanciers qui souhaitaient partir durant les vacances de la Toussaint ont d’ores-et-déjà pris la route des vacances, il semble nécessaire de faire le point sur la situation liée à la crise des carburants.

Ce ne sont pas moins de 2 571 stations-service qui sont en rupture partielle de carburant et 1 159 stations-service qui sont en rupture totale, ce qui représente au total 10% des stations-service françaises qui éprouvent encore des difficultés. La semaine précédente, c’était 2 179 stations-service qui souffraient de rupture partielle et 2 978 de rupture totale.

Des grèves qui se poursuivent dans deux sites TotalEnergies

Si la situation semble s’améliorer, la situation ne devrait pas retrouver le niveau précédant la grève, car des grèves ont encore lieu dans deux sites de TotalEnergies, à Gonfreville et à Feyzin ce qui va empêcher les pompes d’atteindre un niveau de remplissage leur permettant d’éviter totalement les pénuries. Néanmoins, en faisant attention, les automobilistes devraient être capables de passer de bonnes vacances de la Toussaint sans risquer la panne d’essence.

Mine d extraction de lithium en australie
Amaury Le Scornet
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2022

Imerys, le groupe de minéraux industriels, a annoncé le lundi 24 octobre 2022 qu’il allait ouvrir une exploitation minière pour exploiter un gisement de lithium dans l’Allier.

Vers une future mine de lithium dans l’Allier

Le groupe Imerys vient d’annoncer qu’il allait ouvrir un centre minier afin d’exploiter un gisement de lithium dont la concentration et la quantité ont été jugées comme étant très attractives par le groupe. 

Le groupe Imerys, qui a déjà investi 30 millions d’euros pour explorer et analyser le site afin de s’assurer qu’il est intéressant financièrement et techniquement d’exploiter ce gisement de lithium, va donc investir pas moins d’un milliard d’euros afin d’exploiter ce gisement pour une période de 25 ans.

Recherche d’une source domestique durable pour le lithium

L’ouverture de ce nouveau gisement de lithium dans l’Allier, dans le centre de la France, permettra de fournir une source d’approvisionnement à la fois domestique et compétitive afin d’assurer l’approvisionnement des constructeurs automobiles français en lithium.

Imerys pense produire, d’après ses premières estimations, quelque 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium chaque année pour l’ensemble de la période d’exploitation, qui doit atteindre 25 ans. Au total, ce sont pas moins de 700 000 véhicules électriques qui pourraient bénéficier d’une batterie dont le lithium provient de cette mine de l’Allier.

Le site devrait permettre la création de 1 000 emplois directs et indirects dans la région Auvergne Rhône-Alpes sur deux sites : l’usine d’extraction souterraine et l’usine de transformation et de purification des minerais en vue de rendre le lithium utilisable pour l’industrie automobile.