L'actualité
Parmi ses différentes préconisations, l’organisme France Stratégie conseille au gouvernement de réserver le bonus écologique aux voitures électriques d’un petit gabarit et de taxer les modèles les plus lourds.
Un bonus écologique qui n’est plus à la page
Mis en place en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le bonus écologique a 15 ans maintenant, et son âge commence à se faire ressentir. En effet, le dispositif qui devait pousser les usagers de la route à acheter des voitures plus écoresponsables. Mais la multiplication des modèles de voitures électriques, ainsi que l’apparition de modèles extrêmement lourds et onéreux, font que toutes les voitures électriques ne se valent pas en matière de protection de l’environnement.
L’organisme France Stratégie a calculé que si le modèle de bonus écologique actuel restait en application jusqu’à l’horizon 2030, non loin de la date à partir de laquelle plus aucune voiture thermique neuve ne devrait voir le jour, les coûts liés à ce bonus devraient dépasser les 4 milliards d’euros. Une somme beaucoup trop importante, surtout si ce bonus reste accordé à tous les modèles de voitures, alors que certains pays comme les États-Unis font prévaloir la préférence nationale en matière de voitures électriques.
Une évolution du bonus écologique semble nécessaire
Pour encadrer au mieux la transition écologique, France Stratégie propose de revoir la stratégie d’attribution du bonus écologique actuellement mise en place : alors que le poids moyen des véhicules vendus en France a augmenté de 280 kg en une trentaine d’années, les voitures électriques ne semblent pas être épargnées par cette progression, ce qui va à l’encontre des objectifs climatiques.
Alors que le bonus écologique doit évoluer au début de l’année 2023 pour passer à 7 000 euros pour les ménages les plus modestes et diminuer à 5 000 euros pour les autres, France Stratégie propose d’aller encore plus loin. En effet, l’organisme propose de limiter le bonus écologique uniquement aux voitures électriques les moins lourdes, et donc celles dont les pneus et les dispositifs de freinage émettent le moins de particules à l’usage. L’organisme souhaite même que la taxe malus soit appliquée sur les véhicules polluants soit étendue à certains modèles de voitures électriques neufs dont le poids est trop important.
Mais si le poids des véhicules motorisés, qu’ils soient électriques ou non, a augmenté depuis trente ans, c’est en grande partie à cause des dispositifs de sécurité et de confort qui ont fait leur apparition dans les habitacles. Des dispositifs dont tous les usagers de la route ne sont pas prêts à se passer.
À cause de problèmes sur leurs feux arrière, ce ne sont pas moins de 321 628 Tesla qui ont été rappelées par l’entreprise.
Plus de 321 000 Tesla avec des problèmes logiciels activant les feux arrière
Le constructeur automobile Américain Tesla a lancé un nouveau rappel de véhicules aux États-Unis. La raison derrière cet énième rappel vient d’un problème logiciel qui provoquerait, dans de rares cas, un allumage intermittent des feux arrière, ce qui pourrait entraîner une augmentation du risque de collision sur les routes. Les feux de freinage, de recul ainsi que les clignotants arrière des véhicules ne sont pas affectés par ce problème.
Une mise à jour logiciel des voitures réalisées à distance
Comme pour les rappels précédents ayant trait à des problèmes logiciels, Tesla va déployer une mise à jour à distance afin de résoudre ce souci. Cette mise à jour sera déployée sur les Tesla Model 3 et Tesla Model Y commercialisées de 2020 aux derniers modèles vendus. Tesla a indiqué qu’il avait été alerté de ce souci à la mi-octobre et a trouvé l’origine de ce souci le 7 novembre 2022.
Tous les usagers de la route qui ont eu besoin un jour de faire remplacer leur pare-brise savent que les entreprises proposant ce type de service rivalisent d'ingéniosité pour leur proposer le cadeau qui poussera les usagers à se rendre chez eux. Une opération qui reste toujours intéressante pour le service de changement de pare-brise, car c’est l’assureur qui paie la facture à la fin.
Des opérations qui ne sont jamais déficitaires pour les réparateurs de pare-brise
Des balais d’essuie-glace aux consoles de jeux en passant par des aides à la conduite permettant d’alerter le conducteur face aux contrôles radars, les entreprises spécialisées dans les changements de pare-brises proposent toutes des cadeaux toujours plus clinquants destinés à attirer un maximum de clients.
Si ces opérations sont attractives, elles sont également coûteuses et les clients sont en droit de se demander comment ces entreprises sont capables de leur proposer de tels cadeaux pour un changement de pare-brise.
Des primes d’assurance auto qui augmentent pour compenser
La réponse est extrêmement simple : les cadeaux qui sont faits par ces entreprises à des particuliers lors d’un changement de pare-brise sont en réalité payés par l’assureur. En effet, après chaque changement de pare-brise, l’entreprise qui a changé le pare-brise s’adresse ensuite à l’assureur de l’usager afin que celui-ci paye les travaux réalisés sur la voiture, mais également pour les cadeaux marketing qui ont été faits aux conducteurs.
Les garagistes ne sont donc jamais perdants sur ce type d’opération, contrairement aux compagnies d’assurance auto, qui doivent supporter des frais supplémentaires par rapport à ceux attendus dans le cadre d’un simple changement de pare-brise.
Une situation qui a un impact sur les montants des primes d’assurance auto. En effet, qui dit augmentation des tarifs de réparations dit également augmentation du montant des primes d’assurance auto.
Les automobilistes vont donc voir leur prime d’assurance auto augmenter à cause de tous ces cadeaux marketing dont la mutualisation des coûts supporte le prix.
La Première ministre Elisabeth Borne a présenté, jeudi 17 novembre 2022, les contours de la future aide pour le carburant. Pas moins de la moitié des ménages pourront demander cette “indemnité carburant travailleurs”.
Une future indemnité carburant destinée aux travailleurs
Dans une interview donnée jeudi 17 novembre 2022 aux Echos, la Première ministre Elisabeth Borne a présenté les nouvelles aides qui allaient remplacer la ristourne sur le prix des carburants, qui doit prendre fin le 31 décembre 2022. Ce nouveau dispositif, qui prendra le nom d’indemnité carburant travailleurs, entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023. Cette aide pourra être demandée par les ménages appartenant aux 5 premiers déciles, ce qui représente la moitié des ménages français, qui recevront cette aide financière dès le début de l’année.
Une aide d’un montant d’un milliard et demi d’euros
Dans une déclaration précédente, le Ministre de l'Action et des Comptes publics Gabriel Attal a indiqué que le montant total de cette aide avoisinerait le milliard et demi d’euros. De plus, le ministre avait indiqué que pour bénéficier de cette indemnité, les ménages devront déclarer des revenus d’activité à l’administration fiscale et devront posséder une carte grise, prouvant ainsi qu’ils possèdent un véhicule motorisé.
Un site internet pour débloquer la nouvelle aide
Pour pouvoir bénéficier de la nouvelle aide prévue par le gouvernement, les salariés devront se rendre sur un site internet dédié leur permettant de croiser leurs informations fiscales avec le numéro de leur carte grise, afin qu’ils puissent obtenir cette aide en seulement quelques jours.
Comme de nombreuses voitures autonomes, les taxis autonomes de Waymo éprouvent des difficultés à anticiper les conditions météorologiques difficiles. Pour rendre ses services autonomes plus fluides, Waymo va publier des cartes météorologiques en temps réel obtenues grâce aux données météorologiques relevées par leurs taxis.
Les données météorologiques des taxis autonomes Waymo utilisées pour créer des cartes météo fiables
Waymo, la filiale d’Alphabet Inc dédiée au développement de voitures autonomes et qui propose déjà des services de taxis autonomes dans les villes de Phoenix et de San Francisco. Malheureusement, les données montrent que les voitures autonomes peuvent éprouver des difficultés à circuler lorsque les conditions météorologiques ne sont pas optimales. Mais Waymo a découvert comment contourner ce souci en utilisant les données de leurs véhicules autonomes afin de créer des cartes météos en temps réel grâce aux capteurs de pluie intégrés sur les voitures autonomes.
Une technologie permettant de rendre les véhicules autonomes plus performants
Alors que les cartes météorologiques actuelles comportent certaines lacunes et ne sont pas d’une grande utilité pour aider les véhicules autonomes à adapter leur conduite à leur environnement, ce nouvel usage de la technologie installée sur les véhicules autonomes de Waymo permettra à l’entreprise de proposer des simulations plus réalistes afin d’adapter en temps réel les délais de livraison des usagers de Waymo afin de rendre l’expérience des clients Waymo à la fois plus sûre et plus satisfaisante.
Le tribunal administratif de Caen va devoir se prononcer afin d’acter un potentiel retour des 80 km/h sur les routes départementales du Calvados et de l’Orne, ou bien sur le maintien des 90 km/h.
La ligue contre la violence routière pour le retour aux 80 km/h dans l’Orne et le Calvados
Le 10 novembre 2022, la ligue contre la violence routière a demandé au tribunal administratif de Caen de faire en sorte que les routes départementales du Calvados et de l’Orne repassent à 80 km/h, la limitation qu’elles avaient adopté en juillet 2018 avec la fin des 90 km/h le long des voies à double sens de circulation sans séparateur central.
Lorsqu’en 2019, la loi d’orientation des mobilités avait permis aux départements de choisir eux-mêmes la limitation de vitesse sur les routes départementales entre 80 km/h et 90 km/h, une partie du réseau routier de l’Orne et du Calvados avait retrouvé en 2020 son ancienne limitation à 90 km/h.
Mais pour la ligue contre la violence routière, ce retour en arrière va à l’encontre des intérêts des usagers de la route, notamment en matière de sécurité routière, puisqu’une vitesse importante entraîne un nombre de décès plus important, mais également en matière d’éco-responsabilité, puisqu’une vitesse de circulation supérieure engendre plus de pollution.
Une faible part du réseau routier Départemental concerné
De son côté, le Département du Calvados explique que seulement 10% du réseau routier départemental a vu ses limitations de vitesse remonter à 90 km/h, et seulement dans les zones où la sécurité est la plus importante.
Si le Calvados prévoit de respecter la décision de justice qui sera délivrée par le tribunal administratif de Caen, un conseiller départemental indique que ce dont les automobilistes ont le plus besoin sur les routes c’est de stabilité, ce qu’il est difficile d’avoir lorsque les limitations de vitesse changent régulièrement.
Alors que la ville de Triel-sur-Seine était passée aux 30 km/h depuis trois ans, son maire a décidé de repasser la limitation de vitesse dans l’agglomération à 50 km/h.
Une ville des Yvelines repassera à 50 km/h
Alors que depuis 3 ans, les 12 000 habitants de la ville de Triel-sur-Seine devaient circuler à une vitesse maximale de 30 km/h, le maire de la ville a finalement décidé de mettre fin à cette expérimentation en repassant la limitation de vitesse à 50 km/h dans les grandes artères de la ville. Une décision qui semble bien accueillie par les usagers de la route, qui témoignaient au micro de France Info le fait que peu de conducteurs respectaient la limitation à 30 km/h.
L’augmentation des incivilités à l’origine de cette décision
Le non respect de la limitation de vitesse et l’augmentation du nombre d’incivilités a été le déclencheur de cette décision d’après le maire de Triel-sur-Seine. Mais si le panneau de limitation à 30 km/h va disparaître de l’entrée de la ville, le centre-ville et les zones de circulation proches des écoles resteront limités à 30 km/h, ce qui repésente tout de même 70% des voies de circulation de la commune qui ne repasseront pas à une limitation à 50 km/h.
Alors que de plus en plus de militants écologistes réalisent des actions marquantes destinées à promouvoir la lutte contre le réchauffement climatique, certains vont jusqu’à bloquer les routes françaises. Mais quelles sont les conséquences qu’encourent les militants qui font le choix de bloquer la circulation ?
Des actions de plus en plus fortes de la part des militants écologistes
Depuis quelques semaines, certains collectifs de lutte contre le réchauffement climatique réalisent des actions ayant un certain impact médiatique partout dans le monde, certains groupes français se sont lancés dans le blocage des voies de circulation.
C’est notamment le cas du groupe “Dernière Rénovation” qui avait bloqué l’A6a il y a peu de temps, ou bien encore qui avait bloqué une étape du Tour de France 2022 cet été.
Et pour être certains que les blocages des voies de circulation durent le plus longtemps possible, certains de ces militants n’hésitent pas à coller leur main sur le bitume.
Les risques encourus par les militants qui bloquent les voies de circulation
Si les militants écologistes savent pourquoi ils mettent en place des actions telles que celles du blocage des routes, tous ne savent pas forcément à quelles conséquences ils s’exposent. L’article L412-1 du code de la route indique que le fait de gêner ou d’entraver la circulation routière, de tenter de placer un obstacle sur les voies de circulation ou bien encore d’employer une méthode quelconque destinée à faire obstacle à la circulation est sanctionné par une peine de deux ans d’emprisonnement ainsi que 4 500 euros d’amende.
Les usagers de la route qui font le choix de bloquer des routes pourront se voir infliger une suspension du permis de conduire pouvant durer jusqu’à 3 ans. Cette peine peut néanmoins être aménagée de manière à permettre à l’usager de continuer à utiliser son véhicule dans le cadre de ses trajets professionnels.
De plus, si le blocage est réalisé à l'aide d’un véhicule positionné sciemment de manière à représenter un obstacle sur la chaussée, alors l’engin motorisé pourra être immobilisé et envoyé à la fourrière. Concernant les points sur le permis de conduire, les automobilistes qui bloquent les routes peuvent perdre un total de six points sur leur permis de conduire.
Si de nombreux usagers de la route ont peur que les véhicules électriques restent plus onéreux que leurs équivalents thermiques dans les années à venir, le constructeur automobile Volvo estime que le prix des voitures électriques devrait s’aligner sur celui des voitures thermiques dès 2025.
Des véhicules électriques aux prix souvent trop élevés
Si de plus en plus d’usagers de la route prennent conscience de l’importance de la transition écologique et du choix de se tourner vers une voiture électrique pour leurs trajets du quotidien, bon nombre d’automobilistes français ont vu leur enthousiasme pour passer d’une voiture thermique à une voiture électrique être fortement réduit à cause du prix important des voitures électriques.
Pourtant, d’après certains constructeurs automobiles, les prix de vente des voitures électriques neuves pourraient très bientôt baisser pour s'aligner sur les tarifs des voitures thermiques.
Pour Volvo, le prix des voitures électriques pourrait baisser dès 2025
Interrogé par les journalistes d’Automotive News, le CEO de Volvo Cars Jim Rowan considère que la parité des prix entre les véhicules thermiques et les véhicules électriques pourrait avoir lieu bien plus tôt que certains automobilistes peuvent le penser : dès 2025. Pour Jim Rowan, les évolutions technologiques rapides constatées dans le domaine des voitures électriques devrait permettre de voir apparaître très bientôt des véhicules capables de répondre aux inquiétudes des usagers liées à l’autonomie des véhicules ou au poids des batteries. Ces innovations devraient donc permettre de voir les prix des véhicules électriques diminuer, ce qui rendra ces véhicules accessibles à un nombre plus important d’usagers de la route.
À moins que l’origine de cet équilibre de prix soit lié à l’augmentation des tarifs des voitures thermiques, puisque le montant des véhicules essence et gazole tend à augmenter, au point que plus aucune voiture neuve ne coûte moins de 10 000 euros.
La collaboration entre Google et le constructeur automobile français Renault vient de connaître une certaine accélération. Les deux entreprises viennent de signer de nouveaux contrats actant le développement en commun du Software Defined Vehicle, qui définira le véhicule connecté dans l’avenir.
Un nouveau partenariat pour rendre Renault plus numérique
Les entreprises Renault et Google ont annoncé, le mardi 8 novembre 2022, le lancement d’un nouveau partenariat s’inscrivant dans la stratégie “Move to Cloud” de Renault, afin que toutes les étapes de la conception d’une voiture à sa mise sur le marché soient numérisées, en apportant de la valeur ajoutée pour les clients de Renault.
Grâce au lien entre les véhicules de Renault et la technologie Google Cloud, l’enregistrement et l’analyse des données liées au véhicule seront facilités. Cette technologie devrait être mobilisée dans un premier temps dans le cadre des maintenances prédictives, des expériences de voyage du conducteur comme de ses passagers, ou bien encore pour les modèles d’assurance auto basés sur le suivi des comportements de conduite.
Une collaboration entre Google et Renault qui a vu le jour en 2018
Le nouveau partenariat signé conjointement par Renault et Google n’est pas le premier contrat signé entre ces deux entreprises. Le tout premier partenariat entre Google et Renault a été signé en 2018 entre les deux groupes afin d’intégrer Android Automotive dans les écrans embarqués.
Deux ans plus tard, Google et Renault ont signé un second partenariat destiné à revoir le processus des chaînes de production des 22 usines du groupe. En effet, tout le contrôle qualité de Renault est dorénavant hébergé et analysé par la solution Google Cloud, comme de nombreux autres éléments de la production chez Renault.
Un automobiliste a volontairement foncé dans un groupe de cyclistes, en blessant quatre dont un très gravement.
Le conducteur fonce délibérément dans une douzaine de cyclistes
C’est le samedi 12 novembre 2022 qu’un groupe composé de 12 cyclistes a été percuté près de la commune de Sadirac, en Gironde, par un automobiliste venant de derrière eux.
L’auteur des faits a été arrêté par les gendarmes peu de temps après l’accident puisqu’il avait laissé sa voiture en stationnement et qu’il en était descendu afin de contempler son œuvre les mains dans les poches d’après les témoins.
L’automobiliste mis en examen pour tentative d’assassinat
L’auteur de cet accident de la route, un homme âgé de 38 ans, a avoué pendant sa garde à vue avoir foncé délibérément dans le groupe de cyclistes et qu’il souhaitait viser des gens, sans présenter de motivation claire ayant entraîné son passage à l’acte. Les analyses toxicologiques ont montré que le conducteur n’était pas sous l’emprise de produits stupéfiants au moment des faits. Il a été mis en examen pour tentative d’assassinat et écroué.
L’accident de la route a fait quatre victimes, toutes âgées de 60 à 70 ans. Si aucun pronostic vital n’est engagé, deux des cyclistes ont subi des blessures graves, et l’un d’eux risque même de rester tétraplégique.
Des pénuries de carburant à venir pour la baisse des ristournes ?
Le mercredi 16 novembre 2022, la ristourne sur les carburants sera réduite. Une situation qui a bien été prise en compte par les usagers de la route, qui sont nombreux à faire la queue aux stations-service avant la baisse de la ristourne, avec le risque que cela provoque de nouvelles pénuries.
Une réduction des ristournes à la pompe le mercredi 16 novembre
Ce mercredi 16 novembre 2022 aura lieu la baisse du montant de la ristourne sur les prix des carburants mis en place cet été. Ce mercredi, le montant de la ristourne à la pompe diminuera de 20 centimes pour atteindre 10 centimes, rendant le plein de carburant plus cher. De même, la ristourne proposée par TotalEnergies diminuera également de 10 centimes pour atteindre les 10 centimes, rendant le prix du plein d’autant plus élevé. La fin définitive de la ristourne sur les carburants reste prévue pour le 31 décembre 2022, et laissera la place à des aides spécifiques pour les gros rouleurs.
Les usagers de la route font la queue aux stations-service
Alors que les conséquences de la pénurie de carburant due aux grèves dans les raffineries TotalEnergies et Esso-Exxonmobil continuent de se faire ressentir dans certaines stations-service d’Île-de-France, les automobilistes se retrouvent une nouvelle fois à faire la queue devant les stations-services.
Mais cette fois-ci, ce n’est pas la nécessité qui les pousse à faire des heures de queues, mais bien le besoin de faire des économies en anticipant la réduction de la ristourne sur les carburants.
La situation est telle que des pénuries pourraient de nouveau toucher certaines stations-services, et notamment les stations-services TotalEnergies, qui proposent actuellement les ristournes les plus importantes.